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Cette fois, le Thunder a eu le contrôle du « clutch »

NBA – Le Thunder est revenu à égalité (2-2) contre les Pacers grâce à une fin de match maîtrisée, un secteur dominé par Indiana jusqu’à présent.

Shai-Gilgeous-Alexander-Thunder-Pacers-Game-4L’équipe la plus décisive de ces playoffs a été prise à son propre jeu. Les Pacers n’ont pas su tenir leur avance en fin de match, après avoir mené la majorité de la rencontre. En tête de sept points à l’entame du quatrième quart-temps et encore à +4 avec un peu plus de trois minutes restantes, Indiana a déjoué, quand le Thunder a complètement renversé la vapeur. Et grâce à un 12-1 final, Oklahoma City est revenu à égalité dans cette série.

Cela aurait pourtant pu ressembler à un coup de grâce. Les visiteurs ont longtemps patiné, incapables de mettre le jeu en place, privés d’espaces comme de positions ouvertes à 3-points (11 passes décisives et 3/17 de loin seulement). Leur saison était en jeu, alors qu’Indiana s’est rapproché d’une avance de 3-1 souvent décisive en playoffs. Mais après avoir plié, OKC s’est relevé. « C’était un match difficile pour notre équipe, où nous n’arrivions pas à mettre grand-chose en place, en particulier dans le troisième quart-temps » a noté l’entraîneur Mark Daigneault en conférence de presse. « Nous nous sommes accrochés, cela a montré qui nous sommes. S’accrocher dans le troisième quart-temps a été la clé. C’était un match où il aurait été facile de laisser tomber. »

Les Pacers à l’envers et au ralenti

Dos au mur, le Thunder a retrouvé au meilleur moment son leader Shai Gilgeous-Alexander, plus agressif. Le MVP de la saison a signé 15 points dans les dernières 4 minutes et 38 secondes du match, 15 des 16 derniers points de son équipe. « Shai a été irréel » a salué Mark Daigneault. « Il a plié le match en attaque, lui et Jalen. L’exécution des actions, la création de tir… Il a été exceptionnel. »

Le contraste avec la fin de rencontre des Pacers est total. Indiana, d’ordinaire si prompt à accélérer le jeu, a joué à l’envers. Avec les nombreux coups de sifflet obtenus par SGA et consorts, ils n’ont jamais pu hausser le tempo et développer leur jeu. « Le ballon n’était pas remonté assez vite, on ne créait pas de problèmes, et nous nous sommes retrouvés souvent pris par le temps » a analysé Rick Carlisle. « Vous devez saluer Oklahoma City pour cela. » Son équipe n’a inscrit qu’un point lors des trois dernières minutes, avec une possession sans la moindre passe, deux autres avec seulement deux transmissions. « Notre attaque est devenue stagnante » résume le coach.

« Je dois faire un meilleur travail à maintenir le rythme dans le match » a assumé Tyrese Haliburton, alors qu’Indiana n’a réussi qu’une seule passe décisive dans les douze dernières minutes, contre 20 durant les trois premiers quart-temps. « J’avais fait un bien meilleur boulot lors du dernier match, en particulier en fin de rencontre. Dans le quatrième quart-temps, nous avons fait trop de fautes. Celle-ci est pour moi, je dois nous faire jouer plus vite en fin de match. 17 points dans le dernier quart-temps, après tout ce que nous avons a réussi offensivement tout le match, cela montre que nous devons mieux faire tourner le ballon. »

« Une victoire d’efforts » autant que de talent

Les Pacers ont notamment souffert face à de nouveaux ajustements de Mark Daigneault. Le coach d’Oklahoma City a notamment insisté pour libérer Shai Gilgeous-Alexander de l’étau d’Andrew Nembhard, et obtenir le changement défensif, en particulier pour Aaron Nesmith. L’ailier des Pacers s’est montré plus en difficulté, avant de sortir pour six fautes, et laisser sa place à Bennedict Mathurin, passé à côté de son sujet dans la dernière minute avec trois lancers-francs manqués et des fautes inutiles…

Mark Daigneault est aussi repassé en fin de rencontre sur un cinq petit, comme l’a noté Tyrese Haliburton face aux médias. Cette même configuration, qui n’avait pas franchement porté ses fruits au Game 3, a cette fois donné entière satisfaction, bien aidée par le travail énorme de Chet Holmgren.

L’intérieur d’OKC a été déterminant en défense en sortie d’écran sur les extérieurs adverses comme au rebond offensif, avec trois prises dans le seul quatrième acte, pour huit points sur deuxième chance en faveur du Thunder sur la période. « Leurs deuxièmes chances ont été un gros problème » a ajouté Rick Carlisle. « Quand vous n’êtes pas capable de contrôler votre rebond, c’est compliqué de jouer avec du rythme. » « Nous sommes allés chercher la victoire aux tripes, c’était une superbe victoire d’efforts » se félicite pour sa part Mark Daigneault.

Cette finale, qui aurait pu basculer pour de bon, est désormais totalement relancée. Pour espérer aller chercher leur première bague, les Pacers vont devoir aller gagner un match de plus dans l’Oklahoma.

« C’est une grosse déception, mais il nous reste trois matchs » a essayé de relativiser Rick Carlisle. « Je n’ai pas besoin de motiver ces gars. Ils savent là où ils en sont. Ce genre de défi s’accompagnera des temps très forts, et de temps très faibles. C’est un temps faible maintenant, et nous devons rebondir. »

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