Vingt-heures heures après le buzzer final du Game 3, les Pacers et le Thunder étaient déjà de retour sur le parquet de la Gainbridge Fieldhouse. Pour la première fois de la série, les deux équipes n’ont qu’un jour de repos avant le prochain match.
Si l’idée de playoffs allongés pour donner plus de jours de repos et pour potentiellement éviter des problèmes physiques a été avancée par LeBron James, mais aussi Draymond Green et Steve Kerr, suite à la blessure de Stephen Curry lors du deuxième tour, peu de joueurs partagent cet avis.
Rejouer rapidement pour oublier la défaite
« Je préfère quand il n’y a qu’un jour entre les matchs parce que j’ai trop hâte de jouer, » nous confie Ben Sheppard. Son coéquipier, Aaron Nesmith, était sur la même longueur d’onde. « Jouer tous les deux jours c’est parfait parce que les matchs arrivent plus vite. »
Chet Holmgren aussi est d’accord avec ça. « Je préfère rejouer rapidement comme ça la douleur de perdre part plus vite, » assure l’intérieur, même s’il apprécie aussi les bénéfices d’avoir plusieurs jours de repos après avoir bataillé dans la raquette. « C’est juste un peu différent. Chaque option a ses avantages, » confirme-t-il. « Avec deux jours, vous avez plus de repos, mais avec un jour vous rejouez plus vite ».
Encaisser les voyages
Finalement, les joueurs des Pacers tempèrent également quelque peu leurs avis initial en pensant au confort d’avoir deux jours de repos pendant les Finals.
« Si on doit voyager, c’est bien d’avoir deux jours… » nous a dit sans hésiter Aaron Nesmith. Quant à Ben Sheppard, il apprécie d’être chouchouté. « C’est beaucoup de repos, de massage… On a fait un entrainement très léger, on a regardé la vidéo du match pour voir ce que l’on pouvait améliorer, mais l’accent est mis sur le repos. »
Et puis, il y a des joueurs comme Lu Dort pour qui rien n’est une excuse. Peu importe où et quand vous jouez, vous devez faire votre boulot. « Je ne pense pas que ça change grand chose, franchement. Peu importe qu’on joue tous les jours, tous les deux jours, ou tous les trois jours, le plan de jeu va être le même et on sait ce qu’on doit faire pour gagner le match. Et quand arrive l’entre-deux, on sera prêt. »
Dos au mur et un peu émoussé en fin de Game 3, le Thunder devra s’inspirer de Lu Dort pour l’emporter à Indiana avec un jour de moins de repos.
Propos recueillis à Indianapolis.