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Chez les Pacers, l’assistante Jenny Boucek fait l’unanimité

NBA – Rick Carlisle considère que son assistante pourrait devenir à terme la première coach dans la Grande Ligue.

Jenny BoucekLe système en « mode NFL », dessiné pour arracher la décision face aux Bucks en mars, c’est elle. Avec ce genre de systèmes innovants – ici pour une action à 4 points de Tyrese Haliburton – Jenny Boucek s’est démarquée au sein du staff de Rick Carlisle. Ce dernier ne manque d’ailleurs pas de vanter ses talents auprès d’ESPN, qui lui consacre un long papier.

« C’était un moment assez déterminant dans notre saison. C’est pour ça que, selon moi, elle est sur la voie pour peut-être devenir la première femme « head coach » en NBA. Pas seulement grâce à ses connaissances, mais aussi pour sa capacité à créer des relations, sa capacité d’écoute et son humilité », salue le coach des Pacers.

Le technicien ajoute : « Je pense simplement qu’avec le niveau de responsabilité qu’elle a chez nous, la ligue commence à le remarquer. » Il faut dire que l’ancienne joueuse WNBA, qui a joué une dizaine de matchs avec les Cleveland Rockers en 1997, à la création de la ligue féminine, n’est plus une inconnue du coaching.

Sa carrière d’assistante, elle l’a démarrée en 1999 avec les Washington Mystics. Jenny Boucek connaîtra d’autres expériences du genre à Miami, puis à Seattle. Avant d’être coach n°1 des Sacramento Monarchs (2007-2009), puis du Storm (2015-2017), où elle a notamment collaboré avec la légende Sue Bird.

Elle préfère cacher sa grossesse chez les Kings

Une expérience WNBA qui l’a ensuite amenée à gagner les bancs NBA. Aux Kings d’abord, pour intégrer le staff de Dave Joerger pour la saison 2017-18. À l’époque, elle avait préféré cacher sa grossesse, ne le révélant au coach qu’après un match de tennis durant lequel elle s’était inquiétée de voir son rythme cardiaque dépasser le seuil recommandé pour une femme enceinte d’un âge maternel avancé. Elle lui avait alors demandé de garder le secret vis-à-vis du reste du staff et de l’équipe.

« Je voulais que personne ne le sache, parce que je ne voulais pas que les entraîneurs me traitent différemment, ou que les joueurs aient peur de me blesser, ou qu’on ne veuille plus que je voyage. Je pensais que j’allais peut-être devoir faire un choix. Est-ce qu’on va pouvoir faire ça et être une super maman ou non ? Beaucoup de femmes, malheureusement, doivent faire ce choix en regardant leur parcours professionnel », juge celle qui a été largement soutenue par Dave Joerger.

Ce choix, elle ne le fera pas et poursuivra sa route en NBA comme mère célibataire. Aujourd’hui, elle fait l’unanimité chez les Pacers. Andrew Nembhard dit n’avoir jamais connu quelqu’un avec une telle connaissance du jeu. « Jenny est géniale. En arrivant à Indy, avec un système différent, j’ai vraiment dû m’adapter à beaucoup de choses, et elle m’a été d’une grande aide. Elle me donne d’excellents conseils sur ce qu’on veut faire et sur ce qu’on veut accomplir en tant qu’équipe », complète Pascal Siakam.

« Je n’ai pas les mots pour dire à quel point je la respecte.  C’est une mère célibataire qui fait tout ça. Ce n’est pas facile, et elle est en train de briser des barrières dans ce sport. C’est une excellente coach. On adore l’avoir avec nous. On a de la chance de l’avoir », termine T.J. McConnell.

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