Au premier tour face aux Grizzlies, le Thunder comptait 26 points de retard à la mi-temps du Game 3. À Denver au deuxième tour, ils ont perdu le Game 3 dans le dernier quart-temps et en prolongation. Et à Minnesota en finale de conférence, ils ont compté jusqu’à 45 points de retard dans un Game 3 catastrophique…
Ils débarquent à Indianapolis pour le Game 3 des Finals dans une ville qui n’a pas accueilli un match de cette magnitude depuis 25 ans. Les Pacers ont demandé à leurs fans d’être présents au rendez-vous et après la démonstration des fans du Thunder lors des deux premiers matchs, on peut imaginer que le Gainbridge Fieldhouse essaiera de faire de même pour supporter son équipe.
« Je ne pense pas que ce soit le facteur ultime mais ça reste un avantage de jouer à domicile » nous disait Alex Caruso. « Nous comprenons que ça va être difficile de jouer dans cet environnement et nous aurons besoin d’entamer le match avec le bon état d’esprit, et garder en tête que ça va être un défi que l’on doit surmonter tous ensemble. »
Sachant où ils mettent les pieds, est-ce que l’approche du Thunder va changer par rapport aux autres matchs qu’ils ont joués dans ces playoffs ?
« Ce n’est pas un secret, nos Game 3 n’ont pas été nos meilleures performances »
« Notre approche ne change pas selon si on joue à domicile ou à l’extérieur. Par contre, il faut savoir reconnaitre qu’il y a des moments du match qui sont clés » nous confiait encore Alex Caruso. « Par exemple, peut-être que vous avez un 2-contre-2 ou un 3-contre-3 en transition et prendre un tir rapide n’est pas la meilleure idée. Il faut savoir ressortir la balle pour pouvoir trouver un bon tir. À l’inverse, il y a des moments où vous devez être agressif pour vous aligner sur leur rythme, et essayer de les punir de la même façon. »
Si le Thunder n’a pas perdu deux matchs de suite dans ces playoffs, les Pacers non plus. Ils auront donc à cœur de confirmer leur victoire du premier match pour conserver l’avantage du terrain et mettre Oklahoma City sous pression.
« Ce n’est pas un secret, nos Game 3 n’ont pas été nos meilleures performances » rigolait Jalen Williams. « Mais on essaie de voir ça comme une opportunité. Mark (Daigneault) nous dit toujours que peu importe si c’est les Finals ou un mardi de la troisième semaine de janvier, comment peut-on progresser à travers ces expériences et tous les matchs qu’on joue ? Soit vous progressez, soit vous régressez. Et notre objectif est de continuer à progresser. »
Shai Gilgeous-Alexander était sur la même longueur que son coéquipier All-Star. Quoi de mieux que le Game 3 des NBA Finals pour rectifier le tir et apprendre des problèmes qu’ils ont eus à ce stade des séries précédentes ?
« Si on continue à avoir cette approche, je pense que ça ira. Si nous avons eu du mal dans une certaine situation, ça veut dire que c’est une situation sur laquelle nous pouvons progresser, » décrit le MVP. « Et je pense que les Game 3 en sont l’exemple parfait. »
Propos recueillis à Indianapolis.