Le Thunder relance son duo Chet Holmgren – Isaiah Hartenstein

Shai Gilgeous-Alexander a remonté le cuir, bénéficié d’un écran haut d’Isaiah Hartenstein et a servi ce dernier sur le « pick-and-roll ». L’aide s’est resserrée sur le pivot du Thunder en tête de raquette qui n’a plus eu qu’à lober une passe vers son compère de raquette, Chet Holmgren. Connexion réussie entre les deux hommes.

« J’adore toujours jouer avec Hart. Surtout quand il m’envoie des alley-oops. Au final, ça reste juste deux points. C’est une bonne action pour nous. On doit la chercher dès que ce genre de situation se présente », réagit Chet Holmgren qui a offert, avec ce panier en toute fin de 3e quart-temps, 18 points d’avance à sa formation.

Cette séquence illustrait surtout la volonté, chez Mark Daigneault, d’utiliser à nouveau sa paire d’intérieurs, titulaires tout au long des playoffs. Jusqu’au premier match de cette finale NBA, quand le coach du Thunder a décidé de titulariser Cason Wallace – c’était encore le cas la nuit passée – pour suivre le rythme imposé par les Pacers.

Résultat, les deux hommes n’avaient même pas foulé le parquet ensemble lors du Game 1. « Ce que je dirais, c’est que nous avons beaucoup d’options, et quand vous en choisissez une, vous en laissez forcément d’autres de côté », lâchait le coach en amont de cette 2e rencontre, laissant toutefois la porte ouverte à ce que cette paire soit à nouveau alignée.

« Nous connaissons assez bien les archétypes de nos cinq et les compromis qu’ils impliquent, et l’une des forces de notre équipe, c’est justement de pouvoir les utiliser à différents moments, d’un match, ou d’une série. J’ai évidemment choisi de ne pas l’utiliser lors du match 1. Ce n’est pas forcément représentatif de ce que sera le reste de la série », annonçait-il.

Une meilleure couverture du « pick-and-roll »

Un positionnement sans doute motivé par la bataille largement perdue par sa formation aux rebonds lors de la première manche (39 à 56). Dans ce Game 2, il a d’ailleurs relancé Hartenstein en fin de 3e quart-temps, juste avant le « alley-oop » évoqué plus haut, pour assurer un rebond sur un lancer-franc manqué par Thomas Bryant. Et cette nuit, le Thunder a gagné la lutte aux rebonds (43-35).

Après le match, le coach avait trouvé ses deux intérieurs très bons dans les deux situations, ensemble ou séparément. Chet Holmgren a fini avec 15 points (6/11 aux tirs) et 6 rebonds, quand son remplaçant a apporté 3 points (1/2), 8 rebonds et 4 passes, avec un excellent +17 au score lorsqu’il était en jeu.

« Tous les deux nous ont donné un énorme coup de boost des deux côtés du terrain. C’est un domaine dans lequel nous nous sommes améliorés ce soir : notre couverture du pick-and-roll face à leurs intérieurs. C’est vraiment dans ce secteur défensif que nous avons le plus progressé. Ils ont tous les deux été supers. Chet, en particulier, avait eu un match offensif difficile lors du Game 1. Comme toujours, il s’est relevé et a été vraiment, vraiment bon », salue le coach.

Interrogé sur cet ajustement stratégique, Rick Carlisle, dont l’équipe a été dominée tout au long de la soirée, n’a pas besoin d’aller loin dans son analyse : « Je ne sais pas s’il y a eu un seul de leurs cinq qui n’a pas eu d’impact pour eux… »