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Le nouveau miracle des Pacers

NBA – Une fois de plus, Indiana est parvenu à remporter un match plus que compromis dans ces playoffs en décrochant ce Game 1 contre le Thunder.

Aaron Nesmith (Pacers) contre le Thunder lors du Game 1« It ain’t over till it’s over », ce n’est pas terminé tant que ce n’est pas terminé. On ne sait pas si Tyrese Haliburton est un fan de Lenny Kravitz, mais le meneur des Pacers a repris à son compte le titre du chanteur et guitariste américain. Comme le meneur l’a expliqué en conférence de presse, un match n’est décidément jamais complètement plié avec cette équipe d’Indiana. Oklahoma City en est le nouveau témoin, après avoir mené tout le match durant… à trois dixièmes de seconde près.

Cela devient comme une rengaine dans ces playoffs. Du premier tour contre les Bucks à ce Game 1 des Finals, les Pacers ne s’avouent jamais battus et parviennent à tout renverser, en dépit des circonstances, ou des précédents statistiques. Jamais une équipe menée de neuf points ou plus à trois minutes de la fin n’avait réussi à renverser la situation depuis 1971. Les visiteurs comptaient neuf points de retard avec deux minutes et cinquante-deux secondes à jouer. Cela fait donc désormais 1 victoire pour 182 défaites de la sorte, après le tir de la gagne signé Tyrese Haliburton.

Le nouveau coup de Rick Carlisle

Après leurs trois victoires depuis le début des playoffs alors qu’ils étaient menés de sept points ou plus à 50 secondes de la fin, c’est un nouveau type de scénario fou qu’ont proposé les Pacers à Oklahoma City.

Longtemps hors du coup, ils étaient encore menés 94-79 à 9 minutes 42 de la fin. Depuis 1971, trois équipes seulement avaient déjà réussi à surmonter un déficit de 15 points pour finalement gagner un match en finale. La dernière ? Les Mavericks d’un certain Rick Carlisle sur le banc, tombeurs du Heat lors de la finale 2011 pour revenir à 1-1. « Nous avons été très chanceux ce soir, mais nous avons fait beaucoup pour nous offrir encore une chance » a résumé l’entraîneur d’Indiana en conférence de presse.

Cette réussite invraisemblable semble ne plus quitter les Pacers, sûrs de leur force quelles que soient les circonstances.

« Vous devez simplement vous accrocher » a commenté Rick Carlisle aux médias. « La première période a été compliquée, 19 balles perdues. La bonne chose, c’est que cela nous a coûté simplement neuf points, et comme ça, rester dans le match était encore à notre portée. Nous avons beaucoup d’expérience dans ce genre de matchs. Nos gars ont un très bon feeling pour ressentir ce qu’il faut pour que l’on ait encore une chance. »

Remonter 15 points ? Un truc de champion

Les voilà désormais avec un bilan de huit victoires pour une seule défaite durant ces playoffs dans le « clutch », des matchs avec cinq points d’écart maximum dans les cinq dernières minutes. « Les matchs durent 48 minutes, et les Pacers vous apprennent cette leçon plus que qui que ce soit d’autre dans cette ligue avec la manière forte » ne pouvait que constater Shai Gilgeous-Alexander en conférence de presse.

Et cette folle série de miracles n’est peut-être pas finie. Pour la cinquième fois (en huit rencontres) dans ces phases finales, les Pacers ont gagné un match après avoir compté 15 points de retard minimum. Les voilà désormais sur le podium des plus gros comebacks dans l’histoire d’un match en finale, derrière les 24 points remontés par les Celtics contre les Lakers lors du Game 4 en 2008 et les 20 unités rattrapées par les Rockets contre le Magic lors du Game 1 en 1995, à égalité avec le Game 2 des Mavericks contre le Heat en 2011. Un point commun entre ces trois situations ? Ces trois équipes ont toutes fini championnes.

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