Si les Américains sont évidemment très largement présents au sein des Pacers et du Thunder, une deuxième nation est bien représentée pour cette finale NBA : le Canada. Avec Shai Gilgeous-Alexander, Luguentz Dort, Bennedict Mathurin et Andrew Nembhard, ce sont donc quatre Canadiens qui s’apprêtent à s’affronter.
Il s’agit d’un record national égalé après la finale de l’an dernier, entre Celtics et Mavs, qui avait vu s’affronter Oshae Brissett, AJ Lawson, Olivier-Maxence Prosper et Dwight Powell. Quatre joueurs à l’impact évidemment moins important que celui des quatre représentants cités plus haut, dont trois – « SGA », Dort et Nembhard – étaient aux JO de Paris l’été dernier.
Pour Rowan Barrett, directeur général et vice-président de Canada Basketball, ce record « témoigne de la profondeur, de la résilience et de la qualité mondiale des joueurs développés au Canada. Nous ne pourrions être plus fiers de ce que cela représente pour notre pays et pour la croissance continue du basket. »
« C’est énorme. Ça montre que le basket canadien continue de progresser. J’ai l’impression qu’il y a eu un joueur canadien en finale NBA chaque année depuis je ne sais combien de temps. Cela prouve qu’il y a beaucoup de talent au Canada. Chaque fois qu’on sacrifie notre été pour jouer avec l’équipe nationale, cela nous prépare pour toute la saison. Je suis heureux de voir autant de Canadiens sur cette scène en ce moment », apprécie Lu Dort.
Vingt-et-un Canadiens au démarrage de la saison
La récurrence canadienne à ce stade de la compétition n’a rien de surprenant quand on sait que, pour la 11e saison d’affilée, le Canada formait le contingent étranger le plus important avec 21 éléments au démarrage de cette saison.
« C’est super. C’est bon pour le pays. C’est positif pour les jeunes qui nous regardent, quand j’étais petit, je regardais les joueurs de la ligue et je voyais qu’il était possible pour moi d’y jouer un jour, et ça m’a toujours inspiré. Donc c’est une bonne chose pour le pays », lâche Andrew Nembhard.
Affronter ses copains de sélection nationale pour une bague ? « Ça va être sympa. J’ai affronté Andrew quand j’avais neuf ans. C’est vraiment un parcours incroyable. Voir sa réussite, la mienne évidemment, celle de Lu, celle de Ben : c’est quelque chose de spécial. C’est même difficile à réaliser, quand on pense à tous les gamins qui jouaient les mêmes matchs que nous. Le fait qu’on soit arrivés à ce niveau, c’est le fruit de notre travail acharné, de notre caractère, et de toutes les personnes autour de nous qui nous ont aidés à en arriver là », termine de son côté le MVP 2025.