Avec l’arrivée d’Austin Ainge au poste de président, le Jazz a éclairci sa hiérarchie. En effet, avant cette nomination, la franchise fonctionnait avec un GM, Justin Zanik, et un directeur général, Danny Ainge. Les deux hommes devaient alors travailler ensemble et finalement, soit les décisions étaient prises à plusieurs, soit c’était le second qui prenait les commandes.
Ryan Smith, le propriétaire de la franchise de Salt Lake City, a donc réglé le problème en trouvant un président, qui plus est fils de Danny Ainge et, lui aussi, ancien des Celtics. C’est désormais lui le patron.
« Je suis certain qu’il y a sans doute beaucoup de questions sur notre organisation et j’ai appris, dans le monde des affaires et aussi en NBA, que chaque franchise est différente. Chez nous, Austin Ainge dirigera le programme », annonce le propriétaire. « C’est à lui de me faire parvenir les décisions à prendre. C’est notre travail, à Danny, Justin et à moi-même de se brancher sur lui. J’espère que cela répondra à un certain nombre de questions sur la personne qui prend la décision finale concernant l’effectif. »
Bienvenue dans le « Austin’s show »
Cela semble assez clair, mais le propriétaire a résumé sa pensée en une phrase, pour que ce soit encore plus net et facile à retenir : « C’est le Austin’s show. » Aussi, si Justin Zanik reste bien le GM, il est désormais sous la coupe d’Austin Ainge.
Ce dernier va rapidement avoir des choix à faire, rien qu’avec la Draft qui arrive très vite et durant laquelle le Jazz parlera en cinquième position.
« J’ai passé beaucoup de temps sur cette Draft. J’ai eu des entretiens avec beaucoup des joueurs lors du Draft Combine donc je me sens prêt », indique le nouveau président, qui a aussi glissé qu’il y aurait des discussions concernant les transferts avec les autres membres de la franchise. L’idée étant de lancer la reconstruction d’une équipe qui a seulement gagné 17 matches cette saison.
« Il y a de grandes décisions qui arrivent. C’est le bon moment. On a des tonnes d’options, beaucoup de tours de Draft », prévient le président, qui ne peut donner de calendrier sur le redressement du Jazz. « C’est difficile à prédire. La chose la plus juste à dire, c’est qu’il y a beaucoup de travail. »