Historiquement, les gros payeurs ont fait les grands « winners » en NBA. Une grande majorité des équipes sacrées NBA l’étaient grâce à un effectif aussi riche que leurs propriétaires, qui n’hésitaient pas à payer la « luxury tax » pour se constituer une armada vers la bague. La finale 2025 entre le Thunder et les Pacers va être une exception à la règle. Pour la première fois depuis 2002 et la mise en place de cette règle pénalisant les masses salariales au-dessus des plafonds imposés par la ligue, aucun des deux finalistes n’est assujetti à cette taxe.
Oklahoma City comme Indiana comptent ainsi parmi les bons élèves et les meilleurs gestionnaires financiers de NBA cette saison avec respectivement la 25e et la 18e masse salariale, taxes comprises, selon Spotrac. Ce, sans payer le moindre centime de luxury tax donc, ce que les Pacers n’ont plus fait depuis 2006. Le Thunder a lui profité de sa reconstruction post-ère Kevin Durant et Russell Westbrook pour assainir ses finances, alors qu’OKC était l’équipe qui payait le plus de luxury tax de toute la NBA en 2019.
16 champions sur 22 ont payé la « luxury tax »
Six des sept derniers champions NBA avaient dû s’acquitter de la luxury tax, avec les Lakers comme seule exception en 2020, avec de nombreux rôle players autour du duo LeBron James – Anthony Davis. La palme revient aux Warriors en 2022, qui avaient dû payer plus de 170 millions de dollars rien qu’avec cette luxury tax pour conserver son noyau dur Stephen Curry – Klay Thompson – Draymond Green, en plus du contrat d’Andrew Wiggins. Depuis 2002, 26 des 44 équipes finalistes NBA (59%) payaient la luxury tax, un ratio qui augmente encore davantage pour ce qui est des champions avec 16 équipes titrées dans la luxury tax sur 22 (72,7%).
Et donc 16 sur 23 d’ici au 22 juin prochain maximum, avec un champion inédit, et relativement peu dépensier. Ce qui pourrait changer dans l’Indiana prochainement, alors qu’ESPN évoquait une masse salariale qui devrait gonfler avec la possible prolongation de Myles Turner, et la volonté du propriétaire Herb Simon, 91 ans, de rester compétitif à l’Est. Le Thunder de son côté a encore de voir venir avec une très large partie de l’effectif encore sous contrat la saison prochaine, mais avec les prolongations futures de Jalen Williams ou de Chet Holmgren, encore dans leurs contrats rookie.