Gregg Doyel. Ce nom ne vous dit pas grand chose, et pourtant ce journaliste de l’Indy Star a l’art de se faire remarquer en conférence de presse, et pas forcément pour les bonnes raisons. Il y a un an, son journal l’avait mis à l’écart après sa remarque déplacée à l’égard de Caitlin Clark. On se souvient qu’il avait dit à la vedette du Fever qu’elle et lui s’entendraient bien pendant sa saison rookie si elle lui faisait un coeur avec les doigts…
Cette nuit, ce même Doyel s’est fait un nouvel ami, et il s’agit de Pascal Siakam. Tout débute par une question sur l’engagement des Pacers et l’énergie déployée dans cette rencontre.
Gregg Doyel : Pascal, peux-tu nous expliquer ça ? Pour ceux qui ne jouent pas à ce niveau, vous saviez ce qui était en jeu. Et tu dis qu’ils ont joué plus dur que vous, que vous ne vous êtes pas assez donnés à fond. Comment est-ce possible ?
Pascal Siakam : Comment ça, “Comment est-ce possible” ? Ils ont joué plus dur, c’est tout. On s’est donné à fond, mais eux, encore plus. Où veux-tu en venir ? Je ne comprends pas.
Gregg Doyel : Ce que je veux dire, c’est que vous vous êtes fait dominer physiquement.
Pascal Siakam : Et je te dis que ça arrive, c’est le basket. C’était un Game 5. Tout va bien, t’inquiète pas. Je sens que tu cherches à me faire dire quelque chose, mais bon… Je t’ai déjà répondu. Tu veux que je te dise quoi de plus ?
Gregg Doyel : Je veux juste comprendre comment…
Pascal Siakam : Non, mais c’est qui lui ? C’est quoi ton nom, mec ? Passe à autre chose… Tu vas bien ?
Pascal Siakam le rembarre avec le sourire, mais la discussion s’arrêtera là, et Gregg Doyel a eu son nouveau « quart d’heure de gloire ».