Depuis le début de saison, Immanuel Quickley traîne deux boulets au pied : les blessures et son contrat. Les premières expliquent pourquoi il n’a joué que 22 matches depuis octobre dernier. Le second n’est pas une mauvaise nouvelle pour lui – 175 millions de dollars sur cinq ans – mais il est une ombre devant ses performances. Le joueur de Toronto n’a pas le choix : il doit prouver qu’il mérite bien cette somme.
Depuis quelques semaines, l’ancien de New York arrive à enchaîner les matches et de bonnes prestations avec 19.9 points, 4.9 passes décisives et 4.6 rebonds de moyenne sur les neuf derniers matches. Le dernier, à Orlando, est un des meilleurs de sa saison, avec 24 points.
« Il ne s’agit pas de se sentir bien, c’est plus une question d’état d’esprit, d’avoir le même tout le temps. Les sensations, ça va, ça vient pendant une rencontre, alors que la mentalité d’être constamment agressif, ça reste », juge-t-il. « J’essaie d’avoir cet état d’esprit car le reste ne dépend pas de moi. On met, on manque des shoots, mais la mentalité doit rester la même. »
« La confiance, c’est aussi un choix, une décision. L’état d’esprit est un choix, une décision »
En seconde période, face au Magic, Immanuel Quickley a eu un coup de chaud entre la fin du troisième et le début du dernier quart-temps. Cela aide pour avoir confiance mais cela ne doit pas le moteur de cette dernière, mais bien la conséquence, explique-t-il.
« Je suis en désaccord », répond-il ainsi, quand on lui demande si réussir de bonnes actions permet d’augmenter sa confiance. « La confiance, c’est aussi un choix, une décision. L’état d’esprit est un choix, une décision. J’essaie donc de ne pas penser comme ça, car j’étais comme ça en début de carrière et j’ai découvert que les grands joueurs ne pensent pas ainsi. Ils ne pensent pas que les bonnes actions donnent de la confiance et que les mauvaises non. La confiance est un choix et il faut choisir la confiance. »
Cette bonne séquence en deuxième période a fait plaisir à son coach.
« Avec chaque match, chaque minute, il gagne en confiance, en rythme, en condition physique », remarque Darko Rajakovic. « Il a manqué beaucoup de temps et c’est dur de trouver son rythme en cours de saison, mais dans ce moment, dans ces deux quart-temps, il a été notre moteur. Il a organisé le jeu, marqué, a fait beaucoup en étant efficace. Quand il joue comme ça, de manière efficace, c’est bon pour toute l’équipe. »
Immanuel Quickley | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2020-21 | NYK | 64 | 19 | 39.5 | 38.9 | 89.1 | 0.4 | 1.8 | 2.1 | 2.0 | 1.8 | 0.5 | 0.9 | 0.2 | 11.4 |
2021-22 | NYK | 78 | 23 | 39.2 | 34.6 | 88.1 | 0.4 | 2.8 | 3.2 | 3.5 | 2.1 | 0.7 | 1.3 | 0.0 | 11.3 |
2022-23 | NYK | 81 | 29 | 44.8 | 37.0 | 81.9 | 0.7 | 3.4 | 4.2 | 3.4 | 2.0 | 1.0 | 1.2 | 0.2 | 14.9 |
2023-24 * | All Teams | 68 | 29 | 43.4 | 39.5 | 85.3 | 0.2 | 3.6 | 3.8 | 4.9 | 1.8 | 0.7 | 1.5 | 0.1 | 17.0 |
2023-24 * | TOR | 38 | 33 | 42.2 | 39.5 | 84.1 | 0.3 | 4.5 | 4.8 | 6.8 | 2.0 | 0.9 | 1.8 | 0.2 | 18.6 |
2023-24 * | NYK | 30 | 24 | 45.4 | 39.5 | 87.2 | 0.2 | 2.4 | 2.6 | 2.5 | 1.5 | 0.5 | 1.0 | 0.1 | 15.0 |
2024-25 | TOR | 33 | 28 | 42.0 | 37.8 | 86.7 | 0.5 | 3.1 | 3.5 | 5.8 | 1.8 | 0.7 | 1.8 | 0.1 | 17.1 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.