La rupture du tendon d’Achille de Dejounte Murray, donc sa fin de saison, est peut-être « l’apothéose » du calvaire des Pelicans cette saison avec les blessures. L’infirmerie a été constamment pleine et le meneur de jeu est victime d’une des pires blessures pour un sportif.
« Je ne peux pas mentir, ça fait très mal. On en a vu beaucoup déjà », a commenté Trey Murphy III. « Ça craint. On reste des hommes et quand on voit ça, on a mal pour lui. Une grave blessure comme ça dépasse le basket », ajoute Jose Alvarado. « C’est extrêmement difficile de voir ça. C’est dur », poursuit Willie Green.
Mais outre la difficulté de ce moment, les Pelicans ont tous ajouté qu’ils étaient, en quelque sorte, désormais habitués, après une année en enfer. « On a eu tellement de blessés. Je n’ai jamais vu ça, ni au lycée ou à l’université. C’est malheureux et ça nous tombe dessus », ne peut que constater Jose Alvarado.
Continuer de se battre
Willie Green le confirme, « ce sont les challenges qu’on doit affronter depuis le début de saison », et ajoute que ses « joueurs sont résilients et ont du caractère ».
Trey Murphy III l’a montré en marquant 40 points face aux Celtics. Les joueurs de New Orleans auraient pu s’effondrer après la blessure de leur coéquipier, mais ils ont tenu, poussant les champions en titre jusqu’à la dernière seconde, avec un panier de la gagne de Jayson Tatum.
« Au fond, on aime ce sport. On l’utilise souvent pour s’évader, ne pas penser à certaines choses. C’est comme une thérapie. J’ai eu la sensation qu’il fallait que je joue pour (Dejounte) Murray et que je donne le meilleur de moi-même pour ne pas le laisser tomber », confie l’ailier.
Les Pelicans n’ont donc pas l’intention de baisser les bras, bien que la saison soit catastrophique, avec un bilan de 12 victoires pour 37 défaites (seul Utah fait pire à l’Ouest). « On doit continuer de se battre et de garder une énergie positive », conclut Jose Alvarado.