Ne demandez surtout pas à LeBron James si les Lakers vont faire des échanges…

Les téléphones des dirigeants de la ligue vont chauffer jusqu’à jeudi, date limite des transferts, plus connue sous le nom de « trade deadline ». Celui de Rob Pelinka n’y échappe pas. Selon ESPN, le GM des Lakers a passé sa journée à enchaîner les appels pour évoquer des transferts potentiels. En conséquence, l’effectif des Lakers pourrait avoir une toute autre allure pour la réception des Nuggets jeudi.

La question d’une possible évolution à venir a été posée à LeBron James, à la sortie de la victoire des Lakers à Charlotte. Première réponse sèche du « King » : « C’est le groupe qu’on a. Il n’y a rien d’autre à dire. »

Un peu plus bavard par la suite, il ajoute : « Ce n’est pas une question pour moi. Je suis très heureux de ce qu’on a dans le vestiaire. C’est tout ce qui me préoccupe. On va se préparer tous les soirs, quoi qu’il arrive. Peu importe qui fait partie de cette équipe. Quoi qu’il arrive. »

Les Lakers dans le positif

Un bon moyen pour lui de botter en touche, sans pour autant écarter le moindre scénario. On rappelle que celui-ci n’avait pas caché sa frustration par rapport à la dynamique de l’équipe, et posté ce tweet énigmatique, il y a encore une semaine. Sauf que depuis sa prise de parole après cette défaite à Atlanta, son équipe a enchaîné trois victoires (Celtics, Knicks et Hornets).

De quoi afficher deux victoires au-dessus des 50% de succès (27v-25d), une première depuis six semaines. Suffisant pour calmer les envies de changements ? Au cœur des spéculations, on compte bien sûr D’Angelo Russell qui, toujours selon ESPN, serait dans le viseur d’au moins trois équipes de l’Est (Nets, Raptors et Hawks).

Dans le même temps, le meneur de jeu se rapproche de son meilleur niveau en carrière avec plus de 22 points de moyenne sur les 16 derniers matchs. Les rumeurs le concernant ? « Je m’en moque. Complètement. Je vais me présenter au travail, c’est tout », rétorque-t-il sobrement.

D’Angelo Russell s’en moque

Le titulaire d’une « player option » à 19 millions de dollars l’an prochain ajoute : « Je ne peux pas non plus contrôler le fait que cela fasse sens d’être échangé par rapport à mon contrat. Donc, il faut jouer. Je ne peux pas contrôler ça. Encore une fois, je m’en moque. Complètement. »

Un journaliste le relance alors sur la nature de son contrat et pourquoi une clause de non-transfert n’a pas été négociée lors de la signature de ce dernier durant l’été 2023.

« J’ai simplement pensé que c’était logique. J’ai déjà joué pour les Lakers et je sais donc clairement quelles sont les conditions pour réussir ici. Donc, si vous faites partie de l’avenir ici, vous réussirez. Sinon, vous serez échangé. Et j’ai déjà été échangé ici. Mon approche est donc un peu différente. »

Le meneur sera fixé dans les prochaines heures. En attendant, Darvin Ham tient un discours proche de ses joueurs : « La plupart de ces choses échappent à notre contrôle en jouant le jeu du ‘et si’. Et si tel joueur était en bonne santé… Et si on avait ce joueur à la place d’un autre… Je le dis tout au long de l’année, on est irréguliers mais avec ce qu’on a dans le vestiaire actuellement, on pense vraiment pouvoir jouer à un haut niveau. »