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Victor Wembanyama et les Spurs tirent la langue

NBA – Les matchs s’enchaînent à un rythme très élevé pour Victor Wembanyama et les Spurs, qui n’avaient plus vraiment d’énergie face aux Cavaliers.

Victor Wembanyama et les Spurs sont fatigués« On n’avait pas vraiment de jus ce soir, évidemment. Ça fait trois matchs en quatre jours et trois weekends consécutifs, et ça commence à se voir ». Difficile de contredire le constat de Gregg Popovich.

Face à Cleveland, les Spurs manquaient clairement d’énergie, à l’image d’un Victor Wembanyama (19 points à 5/16, 14 rebonds, 3 passes, 2 interceptions, 2 contres en 27 minutes), perturbé par la taille et l’envergure d’Evan Mobley et Jarrett Allen, et qui a vite tiré la langue, son coach l’utilisant sur des séquences courtes.

« Il a joué autant de matches que toute la saison dernière mais en deux fois moins de temps » rappelle ainsi l’entraîneur, comme rapporté par Théo Quintard. « Ça en dit long. Il s’en sort plutôt bien. »

Un Evan Mobley très motivé

Au-delà des trois matchs disputés en quatre jours, les Spurs viennent carrément d’enchaîner 7 matchs en 11 jours. Un rythme que Victor Wembanyama reconnait n’avoir jamais connu, même s’il plaisante sur le fait d’avoir parfois joué trois matchs par jour pendant des tournois, lorsqu’il était enfant.

« Je suis heureux que mon corps aille bien, même si c’est difficile. Il ne me donne pas de signaux d’alarme. Bien sûr, j’aime quand ma condition physique est parfaite, mais il faut savoir choisir ses batailles. »

En creux, on comprend que « Wemby » doit faire des choix dans l’utilisation de son énergie, surtout qu’il est aussi touché par les allergies qui frappent actuellement dans le Texas. C’est avec la capuche de son « hoodie » sur la tête qu’il a ainsi répondu à la presse après la rencontre. « Mon système immunitaire est également affecté » sourit-il.

De quoi rendre cette rencontre face à Cleveland, l’équipe la plus en forme de NBA actuellement, particulièrement compliquée. D’autant qu’en face, il faisait face à des adversaires très motivés.

« C’est toujours un défi quand on entend parler d’un gars dont on pense qu’il peut être, et qu’il sera probablement, l’un des visages de la ligue ou le visage de la ligue », reconnait Donovan Mitchell. « Pour Ev (Evan Mobley) et J (Jarrett Allen), mais surtout pour Ev qui a à peu près le même âge et qui arrive en même temps que lui. »

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