Les Celtics avaient prévenu tout le monde. Peut-être que le fait d’être désormais dos au mur et dans l’obligation de l’emporter à l’extérieur allait provoquer un déclic chez eux.
Et ce déclic a bien eu lieu. Pour la première fois des playoffs, Boston s’impose à l’extérieur, et récupère au passage l’avantage du terrain. Face à des Pistons complètement endormis, les coéquipiers de Kevin Garnett (22 pts) s’imposent facilement (94-80).
Ce fut d’ailleurs du grand n’importe quoi en terme de scénario. Boston débute le match par un 11-0. Derrière, Detroit lui répond par un 13-0. Que font les Celtics ? Ils enchaînent par un 10-0.
Mais dans le deuxième quart-temps, Detroit ne réagit plus. Ils encaissent un 16-3 quasi fatal puisqu’il permet aux Celtics de mener 50-32 à la pause.
Au retour des vestiaires, les Pistons de Richard Hamilton (26 pts) semble animés de meilleures intentions. Ils reviennent à -13, mais derrière Boston anéantit leurs derniers espoirs avec un 12-0.
« C’est un peu l’effet boule de neige » résume un Chaunce Billups transparent, qui se fera même piquer la balle par Kendrick Perkins (12 pts, 10 rbds). En fait, côté Detroit, un seul n’est pas inquiet. Rasheed Wallace : « Pour moi, il n’y a pas de match plus important qu’un autre. L’objectif reste d’en gagner 4. Peu importe l’endroit et comment« .
Côté Celtics, c’est le match référence qu’attendait Doc Rivers. Une attaque équilibrée (6 joueurs en double figure), un banc efficace (23 points) et une défense retrouvée. « Il faut qu’on parvienne à dupliquer certaines choses de ce soir » estime Garnett.