Après 11 défaites d’affilée en playoffs face aux Pistons, le Magic est enfin parvenu à redresser la tête. Le tournant du match a lieu après seulement quatre minutes de jeu.
Il y a 6-2 pour le Magic lorsque Chauncey Billups glisse après un accrochage avec Jameer Nelson. Le meneur des Pistons n’est pas loin du grand écart. Il grimace. Les adducteurs sont touchés. On ne le reverra plus du match.
Derrière, Orlando enchaîne par un 18-4. 24-6 au tableau d’affichage. Nelson, débarrassé de Billups, est sur un nuage. 12 points dans le premier quart-temps.
« Chauncey est notre quarterback. C’est lui qui dirige l’équipe. On a vu son importance lors des deux premiers matchs. Sans lui, c’est difficile et je dois reconnaître que je suis inquiet » confie Flip Saunders.
Dans le deuxième quart-temps, c’est Rashard Lewis qui prend le relais. Il inscrit 12 des 14 derniers points du Magic, tandis que Detroit reprend des couleurs. Le rookie, Rodney Stuckey, inscrit 9 de ses 19 pts dans ce quart-temps, et il prouve au passage qu’il est bien l’arrière du futur de Detroit. 54-42 pour Orlando à la pause mais les Pistons n’ont pas dit leur dernier mot malgré un jeu intérieur (Maxiell-Wallace) complétement absent.
Au retour des vestiaires, confirmation que Detroit ne lâchera rien. Hamilton et Prince se réveillent, et à la fin du troisième quart-temps, Orlando ne mène plus que 73-69.
Mais voilà, les Pistons vont payer cher cette débauche d’énergie. Dans le money time, ils n’ont plus de jus. Ils encaissent un terrible 14-0 et n’inscrivent le moindre panier pendant près de 5 minutes. En défense, Dwight Howard (20 pts, 12 rbds, 6 cts) veille, tandis que Lewis (33 pts, record en playoffs battu) est insolent d’adresse à 3 pts (5/6). 87-73 pour le Magic qui déroule. Detroit lâche prise, et s’incline finalement 111-86.
« J’avais prévenu qu’il ne fallait pas se faire distancer au début du 1er et dernier quart-temps car ça réveille le public et c’est difficile de revenir. On es tout de même parvenus à recoller au score mais leurs tirs à 3 points nous font mal » conclut Tayshaun Prince