Alors qu’elle s’apprête à retrouver les parquets de la WNBA le mois prochain, Brittney Griner a également annoncé la publication d’un livre sur sa détention de dix mois en Russie. Un livre qui devrait sortir au printemps 2024.
« Ce jour-là (de février) a marqué le début d’une période inimaginable de ma vie, que je ne suis prête à partager que maintenant », a expliqué la basketteuse dans un communiqué publié par son avocat. « La principale raison pour laquelle je suis retournée travailler en Russie ce jour-là, c’était que je voulais rendre ma femme, ma famille et mes coéquipières fières. Après dix mois de détention incroyablement éprouvants, je suis reconnaissante d’avoir été sauvée et d’être rentrée chez moi. Les lecteurs découvriront mon histoire et comprendront pourquoi je suis si reconnaissante du soutien que m’ont apporté les gens du monde entier. »
Pour rappel, Brittney Griner a expliqué avoir fait ses bagages trop vite, oubliant des cartouches pour des cigarettes électroniques contenant de l’huile de cannabis, un produit légal aux Etats-Unis mais prohibé en Russie.
Prise dans le tourbillon de l’invasion russe de l’Ukraine, alors que les tensions russo-américaines étaient à leur comble, la basketteuse s’est ainsi retrouvée dans un long guêpier diplomatique, avant finalement d’être « échangée » contre le marchand d’armes Viktor Bout, après de longs mois dans les prisons russes.
Brittney Griner explique qu’elle espère que son livre, qui n’a pas encore de titre, permettra de sensibiliser le public à la situation d’autres Américains détenus à l’étranger, comme le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich, arrêté en Russie le mois dernier et accusé d’espionnage, ou encore Paul Whelan, un responsable de la sécurité d’une entreprise emprisonné en Russie pour espionnage.
L’avocat de Brittney Griner assure ainsi que la basketteuse va revenir « dans les moindres détails sur l’expérience poignante de sa détention injustifiée (selon le département d’État américain) et la difficulté de naviguer dans le système juridique russe byzantin, dans une langue qu’elle ne parlait pas ». Elle veut également décrire « la période austère et surréaliste qu’elle a vécue dans une prison étrangère et les aspects terrifiants de la vie quotidienne dans une colonie pénitentiaire pour femmes ».