En octobre, Jason Terry est arrivé à l’entraînement avec une surprise. Un trophée Larry O’Brien, celui du champion NBA, tatoué sur son biceps. A l’époque, tout le monde a cru qu’il était fou, ou incroyablement prétentieux.
« Quand il a montré le tatouage pour la première fois, j’ai dit qu’il était cinglé, » avoue DeShawn Stevenson, autre spécialiste de l’encre corporelle. « Je ne lui ai pas dit. Mais je n’ai jamais été en Finale et le fait qu’il se soit fait faire ce tatouage. Wow. Et il a eu ce tatouage en octobre. »
Pour Dallas, qualifié pour la Finale NBA, était-ce un présage ?
« Tout le monde riait et pensait que c’était une blague à l’époque, » commente ainsi l’intéressé, Jason Terry. « Mais quand ils l’ont vu, ils se sont dit : ‘le gars est sérieux’. Et toutes nos conversations tournaient autour de cet objectif, de notre capacité à y arriver et à gagner. »
La saison régulière et les playoffs ont amené cette équipe aux portes du Graal.
« Toute la construction, l’alchimie, le fait d’être ensemble, ce sont des étoiles qui doivent s’aligner pour gagner, » continue l’arrière. « Elles sont en place désormais. Il n’appartient qu’à nous de finir le boulot. »