Dallas cherche une parade à l’attaque du Thunder

Deuxième meilleure défense de la ligue derrière Chicago à l’entame des playoffs, Dallas a perdu la clef du cadenas.

« Il faut qu’on soit encore plus déterminé et qu’on retrouve notre intensité défensive. On a été chanceux de remporter le Game 1, il faut qu’on aille là-bas comme si nous étions menés 2-0 », déclare Rick Carlisle.

Le coach des Mavs sait analyser des feuilles de statistiques. Après n’avoir jamais encaissé plus de 100 points dans ses 10 matches contre Portland et LA, la défense texane explose face aux jeunes athlètes du Thunder : 218 points dans la musette en deux joutes, et 55% de réussite pour KD et ses potes sur le deuxième match.

« Portland et Los Angeles sont des équipes plus grandes en taille, là on se frotte à un animal d’une autre race », explique Dirk Nowitzki. « Nous faisons face à des athlètes sur les ailes et on a du mal à les arrêter. »

Tyson Chandler pousse, lui, l’auto-critique un ton au-dessus :

« On ne mérite pas de gagner le deuxième match. Je ne dis pas que je suis content de la défaite car ça m’empêche toujours de bien dormir. Mais parfois tu as besoin de prendre un coup sur la tête pour prendre conscience du mal. On a pris un coup sur le menton, à nous de redresser la tête. »

L’expérience va-t-elle parler ?

Pour le pivot, le groupe était trop confiant jeudi soir après le succès initial, signé des 48 points d’un Dirk Nowitzki dans une forme impériale. Cela explique selon lui les 33 points encaissés dans le deuxième quart-temps et les 29 du dernier quart-temps, la grande majorité provenant du banc du Thunder.

Mais l’ex-Bull croit dans le réveil défensif des Mavs, bien plus expérimentés qu’OKC et sa bande de jeunes loups. Hormis Kendrick Perkins, aucun élément majeur du Thunder n’a jamais déjà atteint une finale de conférence.

« On va finir par vaincre, j’en suis persuadé. Mais ça sera du jour le jour, du match après match. Le combat sera intense », lance Chandler.

« Défensivement, on n’a pas été bons sur les deux matches, il faut le dire », avoue Carlisle, incapables de confirmer le resserrage de vis défensif orchestré dés les dernières semaines de la saison régulière.

« On en a parlé après le Game 1. Tant que tu ne prends pas la claque en pleine tête, tu ne réalises pas. Le constat est là, on a pris beaucoup trop de points. »

Les paroles serviront-elles les actes ? Réponse ce soir à Oklahoma City.