On savait que les choses risquaient grandement de bouger à Utah cet été, mais on ne s’attendait pas à une pulvérisation façon puzzle. Nouvel homme fort de la franchise, Danny Ainge a fait le grand ménage, en procédant, notamment, aux transferts de Rudy Gobert puis de Donovan Mitchell.
Résultat des courses : les deux meilleurs joueurs des dernières saisons du Jazz sont partis, les ambitions diminuent et la franchise se retrouve avec énormément de tours de Draft pour le futur.
« Il était clair que pour optimiser nos chances de créer une équipe capable de vraiment viser le titre et d’être régulièrement compétitive, on avait besoin de changer notre effectif », assure le directeur général du Jazz pour le site de la franchise. « Transférer Gobert et Mitchell, c’était une occasion rare de maximiser nos capacités d’obtenir des talents et de choisir en bonne position pour l’avenir. »
Parmi les nouveaux arrivants, il y a évidemment des bons joueurs : Malik Beasley, Jarred Vanderbilt, Lauri Markkanen, Collin Sexton, Talen Horton-Tucker, Stanley Johnson… Mais les grands manœuvres ne sont pas terminées à Utah. Mike Conley Jr, Bojan Bogdanovic et Jordan Clarkson sont clairement susceptibles de partir aussi d’ici peu et le visage de l’équipe pour le début de saison est encore très incertain.
L’ancien dirigeant de Boston annonce, après avoir déconstruit en partie le groupe, que la reconstruction sera longue.
« On a mis un plan en place pour nous aider à construire l’équipe capable de gagner le titre que nos fans méritent. Cela prendra du temps pour assembler notre effectif. On est tous conscient qu’on a du pain sur la planche. »