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Comme « role player » ou coach, Steve Kerr n’arrête pas de gagner

NBA – En cas de victoire la nuit prochaine, le technicien des Warriors s’offrirait un quatrième titre comme entraîneur, après ses cinq bagues obtenues comme joueur.

Lorsqu’on demande à Steve Kerr comment il s’y prend pour collectionner autant les bagues, sa réponse fuse : « Il suffit de fréquenter les bonnes personnes (sourire) ! Si tu côtoies des superstars assez longtemps, le succès ne va pas s’arrêter. »

Des superstars, le coach des Warriors n’a pas manqué d’en croiser dans sa carrière, de joueur d’abord. Drafté à la 50e place en 1988, il a participé au deuxième triplé des Bulls (1996, 1997, 1998) aux côtés de Michael Jordan et Scottie Pippen. L’année suivant ce dernier titre, il a connu la nouvelle victoire suprême avec les Spurs de Tim Duncan et David Robinson. Il a récidivé quatre ans plus tard (2003) pour s’offrir une cinquième bague.

« Je m’identifie clairement aux ‘role players’ plus que je ne peux m’identifier à une star, simplement parce que j’ai l’expérience de sortir du banc et d’essayer de me tenir à un rôle », formule le technicien, interrogé sur sa proximité avec Derrick White, le joueur des Celtics qu’il a encadré en 2019 au sein de Team USA.

En plus de 900 matches disputés dans la grande ligue, Steve Kerr n’a été titularisé que 30 fois. Mais la qualité de son tir lui a permis de rester 15 ans et de garder un rôle en permanence, même mineur.

Joueur, GM, coach…

Retraité des parquets en 2003, il a retrouvé la NBA quelques années plus tard en tant que GM des Suns (2007-2010), l’équipe qui l’avait drafté. Il a encore changé de casquette quelques années plus tard en prenant la suite de Mark Jackson à Golden State.

« Steve a eu une carrière tellement incroyable et unique, de joueur à entraîneur, GM », qualifie Klay Thompson. « Il sait tout simplement comment rassembler les talents. Et puis il puise dans son passé de joueur, ce qui est vraiment cool à entendre et à évoquer, jouer avec Mike et Scottie, les « Twin Towers » à San Antonio. La connaissance du jeu de cet homme est sans égal. C’est pourquoi j’aime être à ses côtés. Il a tellement d’exemples historiques sur la façon de se sortir de situations délicates. C’est un grand leader. Il mérite toutes les louanges qui lui sont adressées. »

Avec un rôle désormais beaucoup plus important, Steve Kerr continue de gagner comme lorsqu’il était en short. Il a été l’un des rares coaches à remporter le titre dès sa première année (2015). Puis au contact d’autres superstars (Stephen Curry, Kevin Durant…), il a continué à collectionner les bagues (2017, 2018), avec la possibilité de s’en offrir une neuvième la nuit prochaine. Colossal.

Le sentiment d’être invincible

Quid de son évolution à travers les années ? Klay Thompson dit ne pas avoir constaté de changement majeur par rapport à sa première année dans le coaching. Draymond Green, lui, considère qu’il a « continué à progresser. Le principal changement chez lui, c’est sa confiance dans son équipe d’entraîneurs. Non pas qu’il ne leur ait pas toujours fait confiance, parce que c’est le cas, et que la politique de la porte ouverte a toujours été appliquée depuis son premier jour. Mais au quotidien, vous pouvez voir comment il délègue. »

L’intérieur, qui estime que son coach a été capable d’exploiter les qualités de Mike Brown, Kenny Atkinson et des autres, décrit « sa confiance dans le fait de savoir qu’on va trouver une solution, qu’on va faire des ajustements et qu’on va vous mettre dans la meilleure position possible pour réussir, et le fait de ne jamais être ébranlé. Il y a des moments où nous sommes un peu déstabilisés collectivement et il est juste là. Une force tranquille […] Ça n’a pas toujours été comme ça. »

Une confiance grâce à laquelle « on se sent invincible. C’est quelque chose d’énorme dans notre évolution. C’est un domaine dans lequel Steve a vraiment progressé. Il y a des entraîneurs qui donnent confiance aux joueurs et d’autres qui ne le font pas, et je pense qu’il a vraiment progressé dans ce domaine où il donne confiance aux gars et c’est énorme. »

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