Arrivé aux Sixers en 2013 avec l’ancien PDG Scott O’Neil, et président de toute la partie business de la franchise depuis 2017, Chris Heck vient d’annoncer qu’il allait tourner la page.
« Il est temps », explique-t-il au Philadelphia Inquirer. « J’ai en quelque sorte fait tout ce que j’avais prévu de faire, sauf peut-être organiser une parade [de champion NBA]. Je suis vraiment content de ce que nous avons accompli pendant cette période, mais il faut passer au chapitre suivant. »
Chris Heck explique avoir pris sa décision en février, mais être resté pour assurer la transition.
« Je veux juste le faire de la bonne façon. Je veux juste m’assurer que tout est cadré [avant de partir]. »
Son dernier acte en tant que président des Sixers ? Organiser la projection du film « Hustle », d’Adam Sandler, au Philadelphia Film Center. De nombreux Sixers apparaissent en effet dans le long-métrage.
« La dernière chose que je voulais faire sur ma liste, c’était un film qui montrait les Sixers sous un jour positif » explique-t-il. « Un projet sur lequel on a travaillé pendant trois ans. »
Passé par l’organigramme du Miami Heat, des Philadelphia Eagles (NFL), des Philadelphia Flyers (NHL), Chris Heck, âgé de 53 ans, était président des opérations commerciales des New York Red Bulls (MLS) avant de rejoindre les Sixers. Avant cela, il avait été vice-président senior de la NBA dans le cadre des partenariats marketing.
Avec la franchise de la Ville de l’Amour Fraternel, il peut se targuer d’avoir joué à guichets fermés depuis cinq ans, et d’avoir boosté la présence du club sur les réseaux sociaux. Il a aussi créé quelques nouvelles traditions, comme la sonnerie de la cloche avant chaque match ou la chanson de la victoire après chaque succès à domicile.
Sa plus grande fierté ?
« Mon côté commercial va dire que c’est d’avoir pris une franchise de 300 millions de dollars et d’en avoir fait une franchise de 2,7 milliards de dollars sur une période de neuf ans, ce qui n’a jamais été fait dans l’histoire », répond-il. « Mais sur le plan pratique, c’est de voir enfants partout où je vais porter des trucs Sixers. »