Les amendes infligées par la NBA, de 25 000 puis 50 000 dollars, n’ont rien changé, et le banc des Mavericks gesticule dans tous les sens dans la série face aux Warriors. Cela en devient presque ridicule, et même Mark Cuban n’est qu’à quelques centimètres du terrain. C’est d’autant plus gênant que l’adversaire peut se faire piéger, et envoyer une passe vers un joueur debout. C’est arrivé lors du Game 2 à Stephen Curry, qui a confondu un coéquipier avec Tim Hardaway Jr, qui portait un haut de la couleur du maillot des Warriors.
Cela peut aussi être dangereux lorsqu’un joueur adverse retombe sur le pied d’un remplaçant après un tir. Cela a failli arriver à Jordan Poole.
« Cela ne me dérange pas tant que cela n’interfère pas avec le match » réagit Steve Kerr. « J’aime l’énergie et le trashtalking du banc des Mavericks. Je pense que c’est ce que les fans veulent voir. Ils veulent voir une équipe impliquée, et ils veulent voir de l’énergie et de l’entente. Donc, j’adore ça. Mais quand ça gêne le match, c’est là qu’il dépasse les bornes. »
« Si quelqu’un est debout et demande la balle… »
Pour le coach des Warriors, il y a donc une distance à respecter avec les lignes du terrain. On peut se lever, gesticuler et encourager, mais il ne faut pas gêner les joueurs.
« C’est la seule chose qui me préoccupe… S’il y a une action avec quelqu’un sur le terrain… Si quelqu’un est debout et demande la balle… Pour moi, ça va un peu trop loin. Mais au-delà de ça, j’adore vraiment ça, et je trouve ça super. »
Interrogé en début de semaine sur les amendes reçues, Jason Kidd ne comprenait pas le problème.
« La ligue s’inquiète d’un faux problème », regrettait-il après la première amende. « On a des millionnaires qui encouragent d’autres millionnaires. Ça n’arrive pas dans notre société. L’enthousiasme, le fait de voir un coéquipier en encourager un autre, c’est unique, c’est ça le sport. Parfois, on met l’accent sur des faux problèmes. »