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Preview Playoffs 2022 | Phoenix (1) – New Orleans (8)

NBA — Même s’ils ont montré de belles choses pour arracher leur place en playoffs, il paraît difficile d’imaginer les Pelicans embêter réellement les Suns, lancés à la conquête du premier titre de leur histoire.

Leur qualification en playoffs à peine digérée, les Pelicans s’attaquent désormais à un tout autre adversaire que les Clippers, puisqu’ils croisent ni plus ni moins que la route des Suns. Autrement dit la meilleure équipe de la ligue, (quasiment) injouable tout au long de cette saison 2021/22.

Autant dire que les coéquipiers de Brandon Ingram et CJ McCollum ne partiront pas favoris dans cette affiche contre les troupes de Chris Paul et Devin Booker. Même si New Orleans pourra s’appuyer sur la présence sur son banc de Willie Green, l’ancien assistant de Monty Williams dans l’Arizona, pour tenter de contrecarrer les plans de Phoenix…

Sur le papier, c’est en tout cas un duel assez déséquilibré qui se profile. Avec, d’un côté, une équipe au sommet de son basket et qui ne vise rien d’autre que le titre. Alors que, de l’autre, on retrouve une équipe irrégulière et qui a dû cravacher pour intégrer le Top 8 de l’Ouest pour la première fois depuis 2018.

PRÉSENTATION DES SUNS

Les titulaires : C. Paul, D. Booker, M. Bridges, J. Crowder, D. Ayton.
Les remplaçants : C. Payne, E. Payton, A. Holiday, L. Shamet, T. Craig, C. Johnson, I. Wainright, B. Biyombo, J. McGee.
Les absents : D. Saric.
Le coach : M. Williams.

Sous la houlette de Monty Williams, bien parti pour devenir Coach de l’année, les Suns ont fait preuve d’une solidité remarquable tout au long de cette saison. Au sortir d’un exercice 2020/21 déjà superbe, ils ont fait encore mieux en 2021/22, pour finalement décrocher le meilleur bilan de leur histoire : 64 victoires et 18 défaites ! Faisant oublier l’équipe de Charles Barkley ainsi que l’équipe de Steve Nash et Amar’e Stoudemire. Rien que ça !

Collectivement, Phoenix semble un ton au-dessus de n’importe quelle autre franchise et paraît surtout mieux armé que lors du précédent exercice. Il faut dire que son banc s’est renforcé entre temps, avec les arrivées successives d’Elfrid Payton, Aaron Holiday, Landry Shamet, Ish Wainright, Bismack Biyombo ou encore JaVale McGee. De parfaits compléments aux joueurs déjà présents il y a un an, tels Chris Paul, Cameron Payne, Devin Booker, Mikal Bridges, Torrey Craig, Jae Crowder, Cameron Johnson et Deandre Ayton.

Finalement, seul Dario Saric, blessé depuis les dernières Finals, manque à l’appel dans la rotation des Suns.

POINTS FORTS

La continuité collective. Entre la magie du duo Chris Paul – Devin Booker dans le « backcourt », une paire Mikal Bridges – Jae Crowder étouffante et précise sur les ailes ou la solidité de Deandre Ayton dans la raquette, les Suns disposent d’une véritable armada. Mieux encore : sur le banc, Monty Williams peut compter sur des profils variés et surtout complémentaires de son cinq. En attaque comme en défense, cette équipe est capable de manœuvrer n’importe quel adversaire et elle se connaît sur le bout des doigts. Nul doute qu’elle saura aussi se servir de son échec de 2021 pour mieux appréhender l’événement des playoffs en 2022.

La solidité dans les moments décisifs. On l’a répété mais la précision des Suns cette saison dans les moments chauds fut incroyable, avec notamment le meilleur bilan (33 victoires – 9 défaites) quand il y avait moins de cinq points d’écart dans les cinq dernières minutes. Plus incroyable encore, Phoenix a gagné les 47 matchs durant lesquels l’équipe a viré en tête après trois quart-temps. C’est dire à quel point il est difficile de les renverser…

POINTS FAIBLES

Les attentes. Difficile de trouver un point faible à cette équipe des Suns, qui a caracolé en tête de la ligue d’octobre à avril. Favoris légitimes pour le titre NBA, solides au possible et impériaux dès que les rencontres se jouent en une ou deux possessions, les hommes de Monty Williams peuvent cependant être rattrapés par la pression. Il faut dire que, depuis le début du 21e siècle, seuls les Celtics (2008), le Heat (2013), les Spurs (2003, 2014) et les Warriors (2015, 2017) sont devenus champions en étant en tête de NBA à l’issue de la saison régulière. Les joueurs de Phoenix peuvent-ils rejoindre cette liste ?

PRÉSENTATION DES PELICANS

Les titulaires : C. McCollum, H. Jones, B. Ingram, J. Hayes, J. Valanciunas.
Les remplaçants : D. Graham, J. Alvarado, G. Temple, T. Snell, N. Marshall, T. Murphy III, L. Nance Jr, W. Hernangomez.
Les absents : Z. Williamson, K. Lewis Jr.
Le coach : W. Green.

Même sans Zion Williamson pendant la totalité de la saison, les Pelicans ont su trouver les ressources nécessaires pour tenir le choc sans l’un de leurs deux All-Stars et finalement retrouver les playoffs, quatre ans après leur dernière participation. Ce dont peut évidemment se réjouir Willie Green, le coach rookie des Pels, dont la méthode a rapidement su fonctionner auprès de ses joueurs.

Une réussite que New Orleans doit aussi à Brandon Ingram et Jonas Valanciunas, longtemps héroïques pour maintenir leur équipe à distance raisonnable du « play-in », mais également à CJ McCollum, dont l’arrivée a renforcé ce groupe assez jeune, mais non moins ambitieux. Il faut d’ailleurs souligner le bon boulot opéré par David Griffin dans les bureaux de la franchise, puisqu’il a su dénicher quelques pépites aujourd’hui indispensables à la rotation locale, à l’image d’Herbert Jones, Trey Murphy et Jose Alvarado.

Trois éléments qui auront une vraie carte à jouer dans cette série, au même titre que Larry Nance Jr. en sortie de banc, en cas de pari du « small ball ». Sans oublier le meneur de poche Devonte’ Graham, dont le talent en attaque peut faire des dégâts, s’il se trouve dans un bon rythme…

POINTS FORTS

La dynamique de groupe. Auteurs d’une entame de saison atroce (1 victoire – 12 défaites), les Pelicans ont pourtant réussi à obtenir leur ticket pour les playoffs. Et, ce, à l’issue d’une deuxième partie de saison convaincante (13 victoires – 10 défaites après le All-Star Weekend), illustrée par ces deux matchs de play-in remportés contre les Spurs puis les Clippers. Qualifiée presque par miracle pour les playoffs, la troupe de Willie Green a donc le moral gonflé à bloc, dans le sillage d’une paire CJ McCollum – Brandon Ingram qui portera sur ses épaules la quasi totalité des espoirs de New Orleans dans ces playoffs.

POINTS FAIBLES

Le manque d’expérience. Si les Pelicans possèdent pas mal de talent dans leurs rangs, ils risquent néanmoins de payer l’inexpérience d’une partie de leur effectif. À commencer par Brandon Ingram, qui découvrira les playoffs pour la toute première fois, à l’instar d’Herbert Jones, Devonte’ Graham, Jaxson Hayes, Jose Alvarado, Willy Hernangomez, Naji Marshall ou Trey Murphy. Autre handicap, peut-être, pour New Orleans : l’absence d’un vrai patron sur le terrain, puisque CJ McCollum est en phase de transition sur le poste de meneur mais doit encore apprendre à alterner entre implication personnelle et gestion collective dans les moments décisifs.

LA CLÉ DE LA SÉRIE

La gestion des temps faibles. Nul doute que les Pelicans sauront rivaliser par moments avec les Suns, avec des joueurs de talent comme Brandon Ingram, CJ McCollum ou Jonas Valanciunas. Pour autant, il leur sera impossible de tenir la cadence sur tout un match (et plus globalement sur toute une série) avec un collectif à des années-lumière de celui de Phoenix. C’est donc la faculté des hommes de Willie Green à suffisamment résister (défensivement) à ces périodes sans qui sera scrutée de près, contre une armada aussi complète, fournie et « clutch » que celle de Phoenix. Sans ça, chaque « run » sera sanglant pour NOLA…

SAISON RÉGULIÈRE

Phoenix 3-1

2 novembre : Phoenix – New Orleans (112-100)
4 janvier : New Orleans – Phoenix (110-123)
25 février : Phoenix – New Orleans (102-117)
15 mars : New Orleans – Phoenix (115-131)

VERDICT

Pour avoir une chance dans cette série, les Pelicans ne devront pas prendre de retard à l’allumage.

Comme ils viennent de jouer deux matchs couperets en l’espace d’une semaine, ils se trouvent déjà dans l’ambiance des playoffs, au contraire des Suns. D’où la nécessité de prendre le Game 1 et/ou le Game 2 pour Brandon Ingram, CJ McCollum et consorts. Sans ça, à 0-2, il se pourrait que les coéquipiers de Devin Booker et Chris Paul se mettent à dérouler leur basket en Louisiane, car ils auront pris confiance à domicile. Une confiance par ailleurs déjà très élevée pour tout le groupe, au sortir de son excellente saison régulière.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous imaginons mal New Orleans tenir la cadence contre Phoenix.

Si les joueurs de NOLA parviennent à prendre un match, ce sera déjà une superbe chose, quand on sait que tout ce qui s’ensuit pour eux est considéré comme du bonus. Tout l’inverse de la franchise de l’Arizona, attendue a minima en finale de conférence, pour ne pas dire en Finals. Sur le papier, ce premier tour ne devrait de toute façon pas lui poser problème, à moins d’une catastrophe innommable.

Ainsi, le 4-0 est loin d’être utopique dans cette série, d’autant plus si Mikal Bridges parvient à limiter l’impact de Brandon Ingram ou CJ McCollum, car le collectif de la meilleure équipe de la ligue sera assurément au rendez-vous, lui, vu sa profondeur…

Phoenix 4-0

CALENDRIER

Game 1 : à Phoenix, dimanche 17 avril (03h00, dans la nuit de dimanche à lundi en France)
Game 2 : à Phoenix, mardi 19 avril (04h00, dans la nuit de mardi à mercredi en France)
Game 3 : à New Orleans, vendredi 22 avril (03h30, dans la nuit de vendredi à samedi en France)
Game 4 : à New Orleans, dimanche 24 avril (03h30, dans la nuit de dimanche à lundi en France)
Game 5* : à Phoenix, mardi 26 avril (à déterminer)
Game 6* : à New Orleans, jeudi 28 avril (à déterminer)
Game 7* : à Phoenix, samedi 30 avril (à déterminer)

* Si nécessaire.


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