Sur son tee-shirt, un message sans équivoque : « Glen Taylor fait rôtir des animaux vivants. » À la fin du deuxième quart-temps du match entre Wolves et Clippers, une femme a fait irruption sur le parquet pour faire passer ce message. Assise sous l’un des paniers, elle a tenté de se coller la main au terrain, avec de la colle forte. Mais ça n’a pas bien tenu et elle a rapidement été escortée par le personnel de sécurité.
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« J’ai juste essayé de l’aider, de m’assurer qu’elle aillait bien. Priez pour elle aussi », affiche après la rencontre Patrick Beverley qui n’a pas cherché à en savoir davantage sur le pourquoi de ce geste.
Il semblerait bien qu’il s’agisse d’un acte militant dirigé contre le propriétaire des Wolves. La femme en question, rapidement surnommée « Glue girl », s’est en effet signalée sur Twitter, assurant avoir voulu « attirer l’attention sur le massacre de poulets à la ferme industrielle de Glen Taylor ».
Une opération qui n’a visiblement rien de spontanée puisque l’organisation pour les droits des animaux, Direct Action Everywhere, pour laquelle elle semble militer, a publié un communiqué dans la foulée.
Cet organisme, fondé en 2013 dans la région de San Francisco, dit avoir mené une enquête au sujet d’un récent abattage massif de « 5,3 millions de poulets » à la suite d’une épidémie de « grippe aviaire hautement pathogène ». Le « massacre », par « arrêt de la ventilation », se serait produit à Rembrandt Enterprises, un élevage industriel d’œufs de l’Iowa appartenant au milliardaire Glen Taylor.
Selon le journal local Storm Lake, qui a également fait écho à cet abattage, la société a licencié plus de 200 employés en réponse à cette épidémie de grippe aviaire qui a frappé l’établissement le mois dernier.