Il reste moins d’un mois de saison régulière, et les attaques ont pris le pas sur leurs défenses. Surtout lorsque les deux équipes n’ont plus rien à jouer comme le Magic et les Pistons. Résultat : Saddiq Bey en profite pour exploser son record personnel afin de permettre à Detroit de s’imposer 134-120 à Orlando. L’arrière des Pistons inscrit 51 points à 17 sur 27 aux tirs, avec un 10 sur 14 à 3-points. Le tout avec 10 rebonds, 4 passes et 3 interceptions.
« Il était chaud bouillant, et c’était génial de le voir vivre une soirée comme ça. C’est quelque chose dont il se souviendra toujours » réagit Dwane Casey, qui a laissé son joueur sur le terrain jusqu’au bout. « Réussir une performance comme ça est incroyable. C’est génial pour un jeune joueur, qui n’est que dans sa deuxième année. »
Plus qu’incroyable, c’était improbable à envisager puisque Saddiq Bey tourne habituellement à 16 points de moyenne. Dans l’histoire, seuls cinq joueurs possédaient une moyenne inférieure à 16 points lorsqu’ils avaient atteint les 50 points, et on trouve Tony Delk, Corey Brewer ou encore Willie Burton.
« Je pense que c’est lié au déroulement du match. Je ne suis pas arrivé en me disant que j’allais marquer 50 points » explique-t-il. « Même si vous trouvez du rythme et que vous êtes dans la zone, vous pensez d’abord à gagner le match. Mes coéquipiers ont fait du super boulot me trouver, et m’encourager à rester agressif. »
La 5e perf’ de l’histoire de la franchise
De cette perf’, on retiendra sans doute ses cinq points en cinq secondes à la fin de la première mi-temps. C’est à ce moment-là que le Magic s’est dit qu’il n’y avait rien à faire…
« Il n’y avait rien de fabriqué. Personne n’en a parlé. C’était naturel » assure Dwane Casey à propos du carton de son joueur. « Le banc sautait dans tous les sens. C’était beau de voir cet esprit de camaraderie. C’était génial de voir tout le monde derrière lui. »
Côté Magic, il y avait une fierté à ne pas laisser Saddiq Bey atteindre les 50 points, mais il est parvenu à provoquer la faute de RJ Hampton, et ensuite son bras n’a pas tremblé.
« Je suis me rendu sur la ligne en me disant qu’il suffisait que j’en mette un pour atteindre les 50 points » dait-il. « J’étais dans un tel rythme et tellement heureux d’être là… J’étais plus nerveux à l’idée de trouver un moyen d’avoir des lancers. Ensuite, je savais qu’une fois que j’étais sur la ligne, il me suffisait d’en mettre au moins un. »
À l’arrivée, il égale un record de franchise avec ses 10 réussites à 3-points, et il devient le 7e joueur de l’histoire des Pistons à atteindre cette barre des 50 points. Même Grant Hill et Isiah Thomas n’y sont jamais parvenus.