Portés par un Jrue Holiday incisif d’entrée de jeu (12 points dans le premier quart-temps), les Bucks prennent rapidement les commandes du match.
Aidés par une adresse catastrophique de leurs adversaires (36.4%), ils s’offrent une confortable avance à la fin des douze premières minutes (34-23). Les douze suivantes seront du même acabit et malgré les initiatives de leur coach, Erik Spoelstra, qui tente notamment une défense de zone, le Heat ne parvient pas à stopper les assauts du trio Bobby Portis – Khris Middleton – Pat Connaughton et les locaux s’envolent au score à la pause (69-52).
La deuxième mi-temps, véritable « garbage time » de 24 minutes, voit l’écart grimper jusqu’à +30 et Mike Budenholzer en profite pour reposer ses cadres et ouvrir son banc, à l’image de Javonte Smart, récemment appelé de G-League, qui bénéficie de 28 minutes de jeu. En « back-to-back » après leur victoire de la veille face aux Pacers, le Heat n’aura pas fait le poids sur le parquet des Bucks et s’incline sévèrement (124-102).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La domination des Bucks dans la raquette. Orphelin de Bam Adebayo, le Heat a énormément souffert sous les panneaux. Les Bucks ont effectivement outrageusement dominé le duel de la raquette, y inscrivant 48 points, contre seulement 26 pour Miami.
– Le « milestone » de Tyler Herro. Dans le marasme collectif de sa formation, l’arrière a franchi le premier palier majeur de sa carrière : celui des 2 000 points inscrits en carrière.
TOPS/FLOPS
✅ Max Strus. L’arrière a parfaitement rentabilisé ses 24 minutes de jeu : il inscrit 25 points, à 6/9 derrière la ligne à 3-points. Le meilleur joueur de son équipe durant cette rencontre.
✅ Les cadres des Bucks. Malgré une victoire qui s’est dessinée dès la mi-temps, les titulaires des Bucks sont restés concentrés jusqu’au bout. Khris Middleton, Pat Connaughton, Bobby Portis et Jrue Holiday ont inscrit 70 des 124 points de leur équipe pour se diriger vers un succès tranquille.
⛔ Le collectif du Heat. Difficile de pointer du doigt un joueur en particulier tant la dérive a été générale. La fatigue du « back-to-back » est une excuse recevable, mais ne justifie pas l’effondrement général. Il va falloir faire mieux pour limiter les dégâts jusqu’aux retours de Jimmy Butler et Bam Adebayo.
LA SUITE
Milwaukee (15-9) : lundi, réception des Cavaliers.
Miami (14-10) : le Heat tentera lundi d’oublier cette déconvenue avec la réception des Grizzlies.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.