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Vincent Collet redescend peu à peu de son petit nuage olympique

Equipe de France – Après deux échecs en quart de finale à Londres puis à Rio, Vincent Collet revient sur la troisième tentative qui s’est soldée par la troisième médaille d’argent olympique du basket français.

Ça fait maintenant une quinzaine de jours que les Bleus du basket ont décroché une troisième médaille (d’argent) aux Jeux Olympiques. Les joueurs ont pour la plupart déjà regagné leurs pénates, que ce soit aux Etats-Unis ou au pays, ou ailleurs en Europe…

Pour Vincent Collet, qui avait déjà planché sur ce projet olympique depuis plusieurs mois, si ce n’est plusieurs années, il est encore difficile de redescendre de ce petit nuage japonais, se disant lui-même encore « totalement absorbé » par ce rêve olympique. Mais, petit à petit, le sélectionneur le plus décoré de l’histoire du basket français commence à retrouver un semblant de normalité dans sa vie quotidienne.

Un accueil et une organisation au top

Suffisamment de recul en tout cas pour revenir sur cet exploit des Bleus, dans les colonnes de l’Equipe, à commencer par l’atmosphère général du Japon et de l’organisation olympique, impeccable de A à Z. 

« Ce qui m’a touché, c’est l’accueil incroyable des bénévoles japonais, dans toutes les circonstances. Jusque dans nos entraînements, où on était toujours accueillis par des applaudissements, des messages sur de petites ardoises, qui disaient «Allez la France », « On croit en vous ». On a toujours été entourés par une extrême gentillesse, et un respect palpable. »

Dans cette situation sanitaire évidemment imparfaite, les Bleus ont donc fait contre mauvaise fortune bon coeur. Malgré une préparation compliquée, dont trois défaites en trois matchs, le groupe tricolore a bien vécu son aventure olympique. De bout en bout. 

« Après, dans un groupe, tout n’est jamais parfait. Il y a toujours une part d’ombre et de lumière, mais rien de définitif qui aurait pu affecter notre cohésion et notre fonctionnement. Il y avait un très bon état d’esprit, et un focus supérieur à ce que j’avais pu voir dans les campagnes précédentes. On était tous tendus vers l’objectif d’aller le plus loin possible, et de faire une médaille. Et ça ne s’est jamais démenti. »

« Ne pas avoir peur, mais de la crainte. Ce n’est pas pareil« 

Piqués dans leur orgueil et remis à niveau pour garder ce niveau nécessaire de crainte pour chacun de ses adversaires (c’est un des dictons préférés de Gregg Popovich, « appropriate fear » en anglais), les Bleus ont ensuite dû attendre le dernier match du tournoi, la finale face aux Etats-Unis, avant de reconnaître la défaite… Coach Collet a néanmoins douté au stade des quarts de finale face à l’imprévisible Squadra Azzurra et ses intérieurs qui s’écartent. La France était favorite après son parcours sans faute au premier tour, et forcément il y avait la crainte du match piège. « C’est très positif d’avoir de la crainte, c’est ce que je souhaite à mes joueurs. Ne pas avoir peur, mais de la crainte. Ce n’est pas pareil. »

Après l’Italie, la France a dû se coltiner Luka Doncic et la Slovénie en demi-finale, infligeant la première défaite de sa jeune carrière au Wonderboy slovène avec sa sélection. Mais que ce succès, synonyme de finale olympique, a été long à se dessiner ! Il aura précisément fallu attendre les ultimes secondes, et ce contre de Nicolas Batum, pour enfin se libérer. 

« Le plus beau contre de toute l’histoire du basket français »

Comme beaucoup d’entre nous, dont Evan Fournier alors sur le banc avec ses cinq fautes, Vincent Collet a bien pensé que tout allait s’écrouler alors que ce diable de Klemen Prepelic engageait son layup vers le cercle… Mais, au lieu d’un nouveau brise-coeur, on a eu droit au « plus beau contre de toute l’histoire du basket français » !

« L’espace d’une seconde, quand j’ai vu Prepelic partir, j’ai pensé qu’on allait tout perdre, qu’il n’y aurait pas de finale pour nous. Et puis Nico a surgi, et a réalisé ce geste, cet exploit qui nous a propulsés en finale. J’ai vu aussi Rudy (Gobert) qui s’est jeté, qui a plongé pour le rebond. Et là, en une fraction de temps, j’ai basculé de l’effroi au bonheur le plus intense… Après, j’ai vécu un autre énorme moment d’émotion quand j’ai vu tous les joueurs monter sur le podium. C’était différent, et j’étais aussi très ému. Mais le grand moment de bonheur, ça reste ce contre de Nico, aujourd’hui le plus beau contre de toute l’histoire du basket français. »

Crédits photo : FIBA

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