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Kenny Atkinson très admiratif de la formation française et du travail de l’Equipe de France

NBA – L’assistant coach des Clippers est extrêmement admiratif du travail réalisé par la France et son équipe nationale ces vingt dernières années.

Sans faire offense aux Drazen Petrovic, Tariq Abdul-Wahad et autres Vlade Divac et Arvydas Sabonis, il a fallu un peu de temps pour que le basket européen soit davantage considéré en NBA. En fait, ce sont plutôt, dans le désordre, Pau Gasol, Dirk Nowitzki et Tony Parker qui ont véritablement lancé cette vague internationale en NBA, et aujourd’hui, chaque équipe possède dans ses rangs un ou plusieurs joueurs européens de référence.

C’est en tout cas le constat dressé par Kenny Atkinson, invité de « Basket Time » en qualité d’assistant coach des Clippers (et d’ancien coéquipier de Stephen Brun).

Pour lui, un marqueur plus récent a souligné cette évolution : l’arrivée du phénomène Luka Doncic en 2018.

« C’est incroyable aujourd’hui quand vous regardez la ligue, il y a Luka Doncic aux Mavs, chez nous il y a Ivica Zubac et Nicolas Batum… Chaque équipe possède aujourd’hui d’excellents joueurs européens », a-t-il déclaré. « Je crois que l’époque où les Américains ne respectaient pas le basket européen est terminé. Tout le monde dans la ligue en NBA a compris la valeur des joueurs européens. Certaines équipes font toujours des erreurs, particulièrement à la Draft. C’est incroyable que des franchises soient passées à côté d’un talent comme Luka Doncic. Mais je crois que cet épisode a fait que les équipes analysent mieux la valeur des joueurs en provenance d’Europe. On doit mieux valoriser le basket européen ».

France USA aux JO : le prochain gros test

Il faut dire que Kenny Atkinson possède un point de vue différent de ses homologues, lui qui a été un véritable globe-trotter au cours de sa carrière de joueur, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie et donc en France où il a évolué pendant quatre ans (Montpellier, Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes, Evreux), et a débuté sur le banc en tant qu’assistant au Paris Basket Racing. L’ancien coach des Nets a donc toujours gardé un œil attentif sur le basket européen, et peut désormais compter sur Nicolas Batum pour se tenir au courant.

« Je recueille mes informations sur le basket européen de la part de Nicolas Batum. Il me donne les infos tous les jours. Honnêtement c’est très difficile de garder un œil sur tous les matchs d’Euroleague durant la saison mais vous savez que j’ai un très grand respect pour le basket européen, pour l’Euroleague et pour le basket français ».

Admiratif du travail réalisé par l’ensemble des acteurs du basket français ces vingt dernières années, Kenny Atkinson a été invité à s’exprimer sur la prochaine confrontation entre la France et Team USA aux prochains Jeux Olympiques, plus gros pourvoyeur de joueurs en provenance d’Europe en NBA. Une opposition qui peut aussi servir de curseur sur ce rapport de force vis-à-vis des précédentes, à la Coupe du Monde 2019 ou aux JO de 2012.

« Ça dépend de qui jouera avec Team USA. Je sais que Kawhi Leonard devrait jouer. Mais je donne toujours une chance à la France. Ils ont beaucoup de talent, de très bons joueurs, on ressent l’état d’esprit d’un groupe qui adore jouer ensemble. Tout le monde aux USA est impressionné par l’envie des joueurs français de représenter leur pays malgré une longue saison en NBA. Je trouve ça beau et j’ai beaucoup de respect pour ça. Je l’ai dit à Nico, qui n’aura pas beaucoup de vacances encore cet été. Vous avez aussi un grand coach, l’un des meilleurs au monde, Vincent Collet. Donc l’équipe de France aura sa chance face aux États-Unis même s’ils parviennent à ramener leurs meilleurs joueurs. La France peut gagner car elle possède une grande expérience des compétitions internationales ».

Il y a quatre ans, BasketUSA avait déjà discuté avec l’assistant coach de Tyronn Lue de la possibilité pour lui de rejoindre un jour l’encadrement de la « Team France Basket ». Un sujet qu’il a de nouveau évoqué, avec le même respect vis-à-vis du staff actuellement en place.

« Je pourrais porter les sacs de Nicolas Batum ou laver son linge ! », a-t-il lancé. « Comme je l’ai dit à Nico, j’adorerais venir et observer le travail de Vincent Collet et son équipe. Mais il y a déjà un staff en place et la fédération fait du très bon travail. Si j’avais la permission des Clippers et un peu de temps, j’aimerais juste venir voir et apprendre, ce serait juste une expérience formidable. Je pense que tu deviens un meilleur coach en découvrant la culture des autres, ce genre d’expérience a une valeur importante dans ma manière de coacher. L’histoire regarde le travail de l’Equipe de France, et je pense qu’aujourd’hui, il est sous-estimé (…). La France a déjà un très grand sélectionneur, ils ont plein de jeunes coachs prometteurs. Comment s’appelle déjà le coach de Dijon ? Laurent Legname, il fait un super travail. Il y a tellement de bons entraîneurs en France ».

Témoin et acteur de la renaissance de Nicolas Batum

En équipe de France, le joueur qui fait désormais le lien entre la glorieuse ère Parker-Diaw et la nouvelle génération s’appelle Nicolas Batum. Après un fin d’histoire compliquée qui a traîné en longueur à Charlotte, l’ailier a rebondi aux Clippers, et Kenny Atkinson a fait partie de ceux qui ont appuyé pour sa venue en Californie.

« Honnêtement, ses performances ont été surprenantes. Vraiment je n’exagère pas, personne ne s’attendait à ça. Tout le monde pensait que sa carrière était morte, qu’il était fini. Quand Lawrence Frank nous a dit qu’on avait une chance de le signer, j’ai dit qu’il nous le fallait absolument. Quand j’étais coach de Brooklyn, nous avons fait beaucoup de matchs contre Charlotte et Nicolas Batum défendait très bien sur D’Angelo Russell. C’est juste que Charlotte ne le faisait pas beaucoup jouer », a-t-il ajouté.

Le Français a rendu la confiance placée en lui et évolue désormais en cadre de l’équipe de Tyronn Lue, en donnant l’exemple sur mais aussi hors du terrain. La récompense d’un travail qui a impressionné Kenny Atkinson.

« J’ai toujours apprécié Nico depuis l’époque où il était au Mans. Je l’ai vu grandir, il a fait de très belles années à Portland. Ma seule interrogation, c’était au niveau de son corps. C’est pour ça qu’il faut lui donner beaucoup de crédit. Il est de nouveau en forme, il a travaillé comme un dingue sur et en dehors des terrains. Il travaille aussi dur que tout le monde dans l’équipe, sur le parquet mais aussi à la salle de muscu, c’est un vrai pro et vous savez que son QI Basket est très, très élevé. Les joueurs le respectent et adorent évoluer avec lui. Sa défense est excellente et honnêtement, c’est l’un de nos meilleurs joueurs cette saison. (…) La seule chose qui me fait peur, c’est combien d’argent il va nous demander l’année prochaine, c’est vraiment ma seule peur. Nicolas, on a besoin que tu restes avec nous, tu as déjà gagné assez d’argent ! », a-t-il conclu.

À écouter : le podcast de l’entretien

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