Amateur des changements dans son cinq majeur d’un match à l’autre, Steve Nash décide d’intégrer Blake Griffin à la place de Jeff Green au poste d’ailier fort.
Dans ce duel commençant très tôt à Chicago, les deux formations rentrent lentement dans cette rencontre. Si Blake Griffin (10 points) semble en jambes offensivement avec 6 points inscrits très rapidement, les attaques connaissent des difficultés lors des premières minutes. Cependant, Brooklyn peut compter sur ses All-Stars, qui trouvent leurs positions préférentielles et permettent de créer un petit écart pour les Nets (10-19).
Les « All-Stars » des Nets au rendez-vous
Kyrie Irving (24 points) prend le relais de Griffin au scoring sans pour autant oublier d’impliquer LaMarcus Aldridge (11 points). L’intérieur des Nets continue de faire bonne impression en se montrant efficace à mi-distance mais aussi au large sur du pick&pop. Néanmoins, les Bulls profitent de la sortie des trois All-Stars pour prendre le dessus sur les remplaçants de Brooklyn et revenir à seulement une possession des visiteurs (25-28).
Sans meneur, les Nets balbutient leur jeu offensif. La circulation de balle n’est plus aussi fluide. Par conséquent, les hommes de Steve Nash rencontrent toutes les difficultés pour inscrire un panier. Grâce à cette méforme, Chicago revient à hauteur de qzq adversaires sans pour autant être transcendant offensivement (31-31).
De retour sur le parquet, les stars de Brooklyn relèvent le niveau offensif de leur formation. Le trio Irving- Griffin – Aldridge est impliqué sur chaque panier ou presque de son équipe tandis que la franchise de l’Illinois répond par la force de leur collectif. En manque de réussite sur cette fin de quart-temps, les Nets subissent le coup d’accélérateur du trio Vucevic-LaVine-Satoransky qui relègue les visiteurs à 11 longueurs (57-46).
Nikola Vucevic prend les choses en main
Les Bulls confirment leurs bonnes dispositions au retour des vestiaires. Nikola Vucevic se régale face à la défense adverse et emmène dans son sillage ses coéquipiers pour prendre jusqu’à 17 points d’avance en début de deuxième mi-temps. Amorphes dans leurs attaques, les Nets s’en remettent aux exploits individuels de Kyrie Irving, mais cela ne suffit pas à combler l’écart entre les deux formations (71-56).
À l’inverse des Nets, Chicago implique l’ensemble de ses joueurs à l’image de cette belle action collective conclue par un shoot longue distance de Tomas Satoransky (19 points, 11 passes). Dans une configuration « tall ballé avec Daniel Theis, Lauri Markkanen et Nikola Vucevic sur le parquet, les Bulls imposent leur avantage physique dans la peinture adverse pour mener de 17 points avant l’entame du dernier quart (89-72).
Réputés pour gâcher de belles avances, les joueurs de Billy Donovan confirment cette tendance en encaissant un 8-0 rapide en à peine deux minutes. À l’orgueil, les leaders de l’Est entament un push derrière Kyrie Irving afin de s’offrir une 35e victoire. À cinq minutes de la fin, les Nets ne sont qu’à 7 points des locaux.
Mais en difficulté au classement, les Bulls s’accrochent à ce succès de prestige. Nikola Vucevic endosse le rôle de leader pour répondre à Kyrie Irving pour stabiliser l’écart aux alentours des 7 points.
C’est alors qu’à une minute de la fin, Zach LaVine (25 points) repousse définitivement Brooklyn et les ultimes assauts de Jeff Green, grâce à sa première réussite longue distance. Chicago s’offre donc une victoire de prestige, la première en sept matchs (115-107)… et la première de Nikola Vucevic avec sa nouvelle équipe.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.