Un peu rouillées après une semaine de pause, les deux équipes rivalisent de maladresse dans cette entame. Toujours sans Anthony Davis, les Lakers s’en remettent exclusivement à LeBron James pour trouver des solutions en attaque. De leur côté, les Pacers s’appuient sur un Malcolm Brogdon inspiré pour faire grimper leur compteur de points (13-10).
L’arrivée sur le parquet des remplaçants n’aide pas à inverser la tendance. Tandis que Brogdon, agressif et en phase avec son shoot extérieur, continue de faire souffrir ses défenseurs, les joueurs de Los Angeles se rapprochent du panier pour inscrire leurs points et/ou provoquer des fautes. Il n’empêche que, portée par les 18 unités (!) de Malcolm Brogdon, la franchise de l’Indiana vire en tête à l’issue de ce premier quart-temps (28-20).
Vexés, les Lakers débutent le deuxième acte par un 11-0 pour prendre les devants. Mais la sortie d’Alex Caruso, touché à la tête sur une mauvaise chute, les freine dans leur élan et les Pacers leur répondent par un 8-0, en profitant de la mauvaise protection de cercle adverse. Plombés par leurs nombreuses pertes de balle, revoilà surtout les « Purple & Gold » confrontés à une nouvelle crise d’adresse (38-33).
Un match de séries
Particulièrement dominateurs dans la raquette, les joueurs d’Indianapolis prennent une dizaine de points d’avance. Et pour lutter contre leur panne offensive, et éviter de se laisser distancer par les nouveaux paniers de Malcolm Brogdon, les champions en titre peuvent compter sur les lancers-francs, qu’ils obtiennent en abondance. Toujours est-il qu’à la mi-temps, les hommes de Nate Bjorkgren restent solidement installés aux commandes (54-46).
Au retour des vestiaires, en plus de continuer d’obtenir des coups de sifflet, les Lakers trouvent enfin un peu d’adresse à 3-points, recollant automatiquement à une possession de leurs visiteurs. Comme dans le deuxième acte, les Pacers ont pris l’eau d’entrée de période, subissant notamment un « run »» de 10-0, en deux minutes (61-59).
Et comme dans le second quart-temps, la franchise de l’Indiana réagit à une série en réussissant à son tour une série, de 9-0 cette fois-ci. Suffisant pour reprendre une dizaine de points d’avance, grâce à Domantas Sabonis et Doug McDermott. Écart que les joueurs de Los Angeles, trop indisciplinés, ne parviendront pas à combler véritablement, malgré les efforts de Montrezl Harrell. Ce qui laisse, ainsi, les Angelenos à -8, à douze minutes de la fin (79-71).
Dans ce dernier acte, les Pacers maintiennent d’abord le cap au tableau d’affichage (86-74). Jusqu’à ce que Kyle Kuzma ne se réveille. Accompagné de Montrezl Harrell, l’ailier instigue un impressionnant « run » de 22-4 (!), sur quatre minutes, en faveur des Lakers. Ceux-ci reviennent, dès lors, à hauteur de leurs adversaires, avant de repasser devant, après avoir été menés de 12 unités quelques instants plus tôt. Et Kuzma, auteur de 15 points dans ce quart-temps, est loin d’être étranger à ce renversement de situation (96-90).
Le réveil salvateur de Kyle Kuzma
Dans le « money time », les deux équipes sortent les barbelés en défense. L’écart s’élève à une possession, en faveur de Los Angeles, à deux minutes de la fin (98-95). Une minute plus tard, il grimpe à +5, après un « and-one » de Montrezl Harrell puis un « floater » de Dennis Schröder (103-98). Mais Domantas Sabonis, combattif sous le cercle, ne se laisse pas abattre et ramène encore Indiana à une possession, à 35 secondes de la fin (103-100).
Sauf que, sur la remise en jeu en sortie de temps-mort avec 10 secondes au chrono, le All-Star lituanien et Malcolm Brogdon ne se comprennent pas, se rendant ainsi coupables d’une perte de balle préjudiciable pour leur formation. Une erreur dont ne se relèveront finalement pas les Pacers, puisque les Lakers assurent ensuite leur victoire aux lancers-francs (105-100). Un succès acquis dans la douleur, grâce à un énorme quatrième quart-temps remporté sur le score de 34 à 21.
Déterminant dans ce dernier acte justement, Kyle Kuzma termine en double-double (24 points, 13 rebonds), en ayant surtout marqué 15 unités dans les douze dernières minutes. À ses côtés, un LeBron James discret (18 points, 10 passes) et un Montrezl Harrell énergique (17 points, 6 rebonds, 3 contres) ont apporté leur pierre à l’édifice. En face, Malcolm Brogdon (29 points, 7 rebonds, 6 passes) et Domantas Sabonis (20 points, 14 rebonds, 8 passes) ont brillé, sans empêcher la sixième défaite en sept matchs d’Indiana.
https://www.youtube.com/watch?v=a7XOD09VLLs
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.