Michael Beasley défend le Heat

Ancien de la maison Heat, Michael Beasley évolue désormais dans une équipe qui possède le deuxième pire bilan de la ligue.

Forcément, quand les critiques s’abattent sur Miami au moindre faux pas,  ça l’énerve !

« Donnez moi 52 victoires et les gens pourront parler de moi autant qu’ils le veulent, » a confié le deuxième choix de la draft 2008 à Pioneer Press.

C’est sûr que comparé aux 17 victoires en 75 matches des Wolves, le bilan de Miami a de quoi laisser rêveur. D’ailleurs, Beasley échangerait sa place sans le moindre problème.

« Ils ont gagné 52 matches. J’adorerais être mauvais comme eux. Depuis qu’ils ont perdu leur premier match, ils ont été critiqués. Les gens disent que ça ne va pas marcher, qu’ils devraient faire un échange, que le coach va être viré. Au final, ils vont faire les playoffs et atteindre le second ou le troisième tour voire même la finale. »

De toutes les critiques, celles adressées à Erik Spoelstra, que Beasley a eu comme coach lors de ses deux premières saisons, sont probablement celles qui l’exaspèrent le plus.

Heureux que Pat Riley ait conservé son coach malgré la pression médiatique, le joueur défend le coach comme si c’était toujours le sien.

« Je pense que c’était ridicule. Il est aussi bon que n’importe quel coach dans cette ligue. C’est un mec bien. Tout le monde savait que ça allait prendre du temps. Ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas parfaits qu’ils ne sont pas bons, non ? »

Cette nuit, Beasley a bien l’intention de profiter de la venue du Heat pour faire savoir à ses anciens potes (Wade, Haslem, Chalmers) qu’ils n’ont pas que des détracteurs dans la ligue.

Une fois passé les mondanités, les Wolves auront certainement à cœur de laver l’affront subi au match aller où le Heat s’était imposé par 32 points d’écart.