Meilleur joueur de la première manche, Anthony Davis sera encore ce soir l’arme numéro 1 des Lakers. C’est sous les panneaux que Los Angeles fait mal, qu’il s’agisse de lay-up, de dunks ou de tirs près du cercle, et c’est un vrai travail de sape de leur part. Que ce soit sur jeu de transition ou jeu placé, les Lakers cherchent à mettre la défense sur les talons et de provoquer les fautes. Un moyen de maintenir la pression, d’autant que Denver est devenu le grand spécialiste des retournements de situation.
« Avec les Nuggets, aucune avance n’est définitive, que ce soit en match ou dans une série » rappelle Anthony Davis. « Ils ont prouvé qu’ils étaient une équipe de deuxième mi-temps, quand ils surgissent pour détruire l’adversaire. Ils l’ont même prouvé en étant menés dans une série, et c’est une équipe qui fera preuve de résilience et qui continuera de se battre quel que soit le score, et la situation. »
C’est pour cette raison que Davis estime que c’est lorsqu’ils font le break que les Lakers doivent « être encore plus concentrés. » « On connaît leur style, et ça doit nous pousser à mettre l’accent sur notre concentration quand on mène. Car on sait que Jamal peut prendre peu, que Jokic peut prendre feu… Leur pick-and-roll peut se mettre à fonctionner, et les autres peuvent commencer à mettre leurs tirs. »
Une analyse partagée par Frank Vogel : « C’est historiquement le type même de l’équipe résiliente. On doit en avoir confiance, à la fois parce qu’on mène 1-0, mais aussi pendant les matches.«