En prenant quatorze points d’avance à l’entame du dernier quart-temps (85-71), les Celtics pensaient sans doute avoir fait le plus dur. Ce n’était pas l’assurance de l’emporter, mais c’était une position confortable et une confirmation de leur bonne prestation jusque-là.
Puis les lumières, sans s’éteindre totalement, ont commencé à pâlir. Le jeu des Celtics s’est étiolé et le Heat, avec son talent et sa force mentale, en a profité. La première des erreurs fut défensive.
« Les fautes nous ont tué », explique Brad Stevens au Boston Globe. « Ensuite les transitions. Ce panier à 3-pts de Tyler Herro à une minute de la fin du temps réglementaire a fait très mal. Il y a eu d’autres actions comme ça qui ont permis au Heat de revenir. »
Pour les fautes, cela vient d’un trop plein d’agressivité. Dès lors, les coups de sifflet sont tombés et les Floridiens sont entrés dans le bonus après seulement cinq minutes dans le dernier acte. Si bien que 10 des 35 points de Miami dans cet ultime quart-temps sont venus de lancers-francs.
De gros manques en défense
Ensuite, le coach de Boston cible avec justesse les oublis en transition. Les placements et les rotations sont devenus moins précis et Tyler Herro mais aussi Jae Crowder ou encore Bam Adebayo ont pu prendre des tirs ouverts. Les C’s semblaient parfois perdus et surtout moins concentrés quand ils venaient de marquer.
Lepanier primé de Tyler Herro dont parle Brad Stevens (qui ramène Miami à deux points) arrive après un shoot marqué par Kemba Walker…
La seconde des erreurs fut offensive, avec une attaque moins tranchante. Brad Stevens a regretté que ses joueurs aient « ralenti et trop porté la balle ». Forcément, sans rythme, Jayson Tatum et compagnie sont devenus prévisibles et on sait bien, la série contre Toronto l’a prouvé, que les Celtics ont besoin de courir et de mouvements.
La mauvaise performance du meneur n’a pas aidé non plus, mais pendant presque 40 minutes, l’attaque des verts a montré de belles choses, avant de déjouer.
« On s’est figé en attaque », regrette Marcus Smart. « On s’est reposé sur nos lauriers. Contre une telle équipe, ce n’est pas possible. Et quand ça compte, ils ont réussi les actions importantes. À nous de le faire maintenant. »