Malgré une belle victoire contre le Heat il y a une semaine, les Blazers étaient retombés lourdement de leur nuage à Atlanta.
Opposée hier à l’armada texane qui présente le meilleur bilan à l’extérieur (23-10), l’équipe de McMillan a répondu présent en s’imposant sur le fil 104-101.
Un duel d’ailiers forts
Le match débute avec deux français sur le terrain. Roddy Beaubois confirme qu’il est en pleine possession de ses moyens en ce moment. Il inscrit 16 points à 6/8 plus 4 passes décisives. De son côté, la soirée est plus compliquée pour Batum (5 points à 2/8 mais 4 rebonds et 5 passes quand même) qui se coltine un Marion dans un bon soir (18 points).
Le duel le plus relevé reste quand même celui des intérieurs qui s’écartent. Deux des ailiers forts les plus adroits en périphérie se faisaient face. Et ni Aldridge (30 points et 8 rebonds) et ni Nowitzki (28 points et 11 rebonds) ne semblent craquer.
Brandon Roy, le patron
La décision se fera dans le dernier quart. Pour les Blazers, c’est Matthews (18 points) et Fernandez (12 points) qui effectuent le gros du travail. Mais Dallas parvient irrémédiablement à revenir dans le match. Kidd (14 passes) et Terry (14 points) -chacun sa spécialité !-font du dégât dans la défense pourtant costaude de Portland.
Mais c’était sans compter sur le vrai patron en Oregon. Brandon Roy, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est certes plus le même joueur qu’avant sur le plan purement physique ; mais hier soir encore, il a prouvé que c’était toujours le même compétiteur. Avec 10 points dans le dernier quart, 17 en seconde mi-temps, et 21 au total, il rentre les gros shoots les uns après les autres. Au contact en pénétration ou en step back fade away jumper, l’ancien All Star est inarrêtable.
Portland tient un mince avantage de trois points sur la dernière action. Mais Nowitzki dans l’angle mort ne peut conclure d’une égalisation à l’arrachée. McMillan éructe sur le banc, Portland abat les Mavericks de trois petites longueurs (104-101).
[box boxscore_150311_por-dal]