Le Thunder abat les Sixers en prolongation

Avec une montée d’adrénaline en défense, un shoot incroyable de Durant pour arracher l’égalisation (101-101), et des actions d’éclat de Westbrook et Durant (faut-il le rappeler), le Thunder vient à bout de Sixers bien en jambes mais encore un peu court dans le finish (110-105).

Philadelphie, version 2.0

Les Sixers confirment d’emblée qu’ils sont l’équipe en forme du moment. Ils démarrent très fort et sur un dunk surpuissant d’Iguodala, ils prennent déjà 10 points d’avance (12-2). Mais le Thunder n’est pas dans le haut du tableau à l’ouest sans raison.

Westbrook se chauffe peu à peu, alors que Durant passe la surmultipliée (34 points, 16 rebonds – déjà en double double à la mi-temps (13 et 10). OKC revient dans la roue de Philly. A vrai dire, le match est bien tenu et d’une très bonne qualité. Les shoots font ficelle après ficelle.

Philadelphie fait honneur à sa réputation d’équipe qui joue au ballon. Jrue Holiday épate la galerie (22 points, 8 passes) tandis que Jodie Meeks poursuit sa saison de l’éclosion avec 17 points et 7 rebonds.

Le Thunder en mode playoffs

Le troisième quart est même le théâtre de l’entrée en scène de Lou Williams. L’un des prétendants au prix de meilleur second rôle sort subitement de sa boîte. 22 points en 23 minutes pour le lutin du banc. Philadelphie est bien de retour.

Le mouvement de ballon y est, la défense est présente. Mais que faire quand Durant sort de l’écran d’Ibaka et inscrit le 3-points égalisateur à 5 secondes du terme. Ou quand Westbrook se sacrifie pour provoquer le passage en force (technique qu’il a piquée à son coéquipier spécialiste Collison). OKC ne lâche rien et veut chaque victoire plus que les autres.

L’assaut répété des gobeurs de rebonds de l’Oklahoma que sont Collison (13 points et 10 rebonds), Ibaka (8 points et 8 rebonds dont quelques dunks retentissants) et Durant (et oui, la brindille sortie de Texas n’a pas donné sa part aux chiens : 16 prises pour KD) ont raison de la gestion douteuse des Sixers en extra-session. Et c’est le Thunder qui, grâce à sa ténacité, s’impose en overtime (110-105).

Mais quel match !