Covid-19 : les Wolves cherchent à savoir combien d’acteurs NBA ont développé des anticorps

Recruté par les Wolves en 2019, le docteur Robby Sikka se retrouve avec une mission qui ne figurait sans doute pas sur son contrat de travail. Spécialisé en anesthésiologie et en recherche en médecine du sport, il va mener une large étude pour connaître le pourcentage d’acteurs NBA (joueurs, coaches, dirigeants et autres) ayant développé des anticorps contre le coronavirus.

Cette étude est menée avec la Mayo Clinic, un établissement hospitalier basé dans le Minnesota considéré comme le meilleur aux États-Unis en 2019. Des joueurs NBA ont déjà participé à des études de cette clinique, vers laquelle Karl-Anthony Towns a également fait un don de 100 000 dollars.

Les trente franchises NBA sont censées se mobiliser autour de cette initiative, qui bénéficie du soutien des dirigeants de la ligue et de l’association des joueurs. Les résultats de cette étude devraient être connus en juin.

« Nous apprenons à connaître cette maladie, » note Robby Sikka, qui s’est imposé comme l’un des interlocuteurs privilégiés de la ligue durant cette crise. « Nous avons beaucoup appris en deux mois. Donc si nous pouvons prendre les deux prochains mois, apprendre à la volée, atténuer les risques, alors nous pouvons agir assez rapidement pour prendre les bonnes mesures afin de jouer en toute sécurité. »

La franchise du Minnesota est d’autant plus concernée par ces enjeux depuis le décès de la mère de Karl-Anthony Towns, à cause du virus. « Ça nous a beaucoup touchés, » décrit Robby Sikka. « Je n’oublierai jamais cette expérience avec Karl. Elle a changé ma vie et la sienne. Elle a changé l’histoire de notre organisation. C’était extrêmement éprouvant pour tout le monde. »