D’ici quatre ans, Tony Parker pourrait succéder à Jean-Michel Aulas à la tête du Groupe OL. C’est le mythique président de l’Olympique Lyonnais qui l’annonce, et même qui le confirme puisqu’il avait déjà annoncé il y a quelques semaines que l’ancien meneur des Spurs « cochait toutes les cases » pour lui succéder.
Cette fois, Jean-Michel Aulas va plus loin puisqu’il évoque un délai de quatre ans. Plus exactement, il aimerait passer la main à 75 ans, alors qu’il vient tout juste de fêter ses 71 ans.
« Ce qui est raisonnable, c’est d’imaginer qu’à l’orée de mes 75 ans, si on avait un président opérationnel, ce serait bien. Il y a aussi un autre paramètre : l’objectif est de gagner une Coupe d’Europe chez les garçons. Si on arrivait à faire coïncider le fait de gagner sur le plan européen avec les garçons et le fait que je puisse derrière tirer ma révérence, ce serait une belle histoire. Mais la logique c’est d’aller à peu près jusqu’à 75 ans ».
« C’est un poste qui ne peut pas se refuser »
Un timing qui correspond à celui de Tony Parker qui a entamé sa reconversion tambour battant comme homme d’affaires mais aussi comme dirigeant puisqu’il va prochainement entrer au conseil d’administration de l’OL.
« Je suis très touché par les propos de Jean-Michel. C’est un honneur de savoir qu’il pense à moi, qu’il me voit avec les qualités pour un poste comme celui-là. Mais j’ai encore beaucoup, beaucoup de choses à apprendre » tempère TP, interrogé par L’Equipe. « Ce n’est pas du tout d’actualité. Pour l’instant, je suis président de l’Asvel, je suis content de la position où je suis, et j’ai envie de grandir avec Jean-Michel, de continuer d’apprendre de lui. C’est quand même un poste très, très costaud. Après on verra dans quatre, cinq ans. »
Une chose est sûre, si Jean-Michel Aulas lui propose de reprendre son fauteuil dans quatre ou cinq ans, Tony Parker estime que « c’est un poste qui ne peut pas se refuser. »