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Le 3 avril 2001, Jerry Stackhouse met le feu à Chicago avec 57 points

NBA – L’arrière des Pistons avait dominé de faibles Bulls pour réaliser son record en carrière mais également la meilleure marque de l’histoire de la franchise de Detroit.

Jerry Stackhouse avec les PistonsParmi la cinquantaine de joueurs de l’histoire de la NBA à avoir atteint la barre des 57 points dans une rencontre de saison régulière, on retrouve Jerry Stackhouse. Gros scoreur lors de ses années à Detroit, au début des années 2000, l’arrière avait réalisé cette performance le 3 avril 2001.

Le futur finaliste 2006 avec Dallas avait profité d’un déplacement à Chicago face à une faible formation, composée pourtant de jolis noms (Ron Artest, Brad Miller, Jamal Crawford ou encore Elton Brand) mais dont l’assemblage n’a jamais fonctionné. Comme cela arrive souvent en NBA avec les très jeunes équipes.

Dès le début de rencontre, Jerry Stackhouse va en effet pouvoir imposer son talent avec 24 points en premier quart-temps, contre 20 pour les Bulls ! Il terminera la partie avec 57 points donc, à 21/36 au shoot, établissant un double record : le sien et celui de la franchise de Detroit, qui appartenait à Kelly Tripucka (56 points en 1984).

« Je n’ai jamais autant marqué de ma carrière », soulignera-t-il. « Le meilleur moment de la soirée, c’est la façon dont les gars m’ont cherché. Dès qu’ils ont su que je pouvais faire tomber le record de franchise, ils m’ont offert les ballons. Et comme Ron Artest me l’a dit : Tim Floyd (le coach des Bulls) ne respecte pas mon jeu donc il ne va pas faire de prises à deux. La prochaine fois peut-être. »

Cela donnera une fin de match sans enjeu, si ce n’est de savoir si Jerry Stackhouse battra le record. Ses coéquipiers (parmi lesquels un Ben Wallace à 20 rebonds et 5 contres) lui donneront tous les ballons, même ceux où ils auraient pu aller marquer et le héros du jour ira conclure systématiquement près du cercle.

Même le public de Chicago accompagnera le mouvement, tel celui de Boston avec Devin Booker en 2017. Une attitude collective peu appréciée par le coach des Bulls.

« C’était pathétique de notre part et nos fans méritent mieux », estimera Tim Floyd. « Si nos fans s’amusent de ça car, même s’ils payent, ils n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent avec nous, alors qu’il en soit ainsi. Je n’ai pas de problème avec ça. Mais des joueurs qui laissent les adversaires aller au cercle, oui, là j’ai un problème. »

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