L’absence d’Anthony Davis, touché à la cheville, ne se fait pas trop ressentir dans ce début de match. Comme toujours, LeBron James prend le jeu à son compte et distribue les offrandes. Sa relation avec Javale McGee est parfaite, à l’image de cette magnifique passe dans le dos qui se termine par un dunk de l’ancien pivot des Warriors (16-8).
C’est dur pour des Pacers qui cherchent à ralentir le jeu au maximum afin de pouvoir jouer sur demi-terrain, là où ils sont plus performants. Petit à petit, les hommes de Nate McMillan commencent à trouver des solutions en attaque. Efficace sur pick-and-roll grâce au duo Brogdon/Sabonis, Indiana revient dans le match (16-12). Privé de Davis, « King » James continue à être partout dans ce premier quart temps. C’est bien simple : soit il score, soit il trouve un coéquipier ouvert (24-16). Heureusement pour les Pacers, il part se reposer dans cette fin de premier quart-temps, ce qui leur permet de revenir au score (28-24).
Du très bon basket
Le natif d’Akron est déjà de retour pour commencer le second acte et il est toujours aussi chaud. Trouvé dans les airs par Rajon Rondo, il enflamme aussi la salle par une nouvelle passe dans le dos pour Avery Bradley cette fois. Mais attention, Indiana aussi régale en attaque. Comme toujours, Sabonis est l’arme numéro 1 des joueurs d’Indianapolis. Le pivot lituanien a des mains en or et il le prouve action après action. Jeu poste bas, ouverture au ballon sur les pick-and-roll, tir à 3-points… Il étale toute la panoplie de l’intérieur moderne et il permet à son équipe de rester au contact (38-37).
Comme prévu, on assiste à un très bon match de basket entre deux équipes qui proposent un basket très collectif. Rajon Rondo et Dwight Howard se trouvent les yeux fermés côté Lakers mais la circulation de balle des Pacers est tout aussi remarquable. Aaron Holiday puis Myles Turner sont à chaque fois trouvés par un coéquipier en bout de système et les deux hommes scorent à 3-points. À la pause, les Lakers conservent une petite avance (52-50).
Grâce à leur jeu de transition et leur faculté à lancer du jeu rapide, les Lakers n’ont pas trop souffert de l’absence de Davis en première mi-temps. Mais dans ce début de 3e acte, l’absence de AD se fait ressentir des deux côtés du terrain. Indiana cherche encore plus Sabonis pour faire plier la défense des Lakers.
Intelligemment, le poste 4 d’Indiana ressort les ballons quand il ne peut pas scorer et les Lakers ont du mal à s’adapter à l’alternance du jeu adverse (70-63). Certes, Dwight Howard donne tout ce qu’il a pour scorer et tenter de remettre son équipe sur les bons rails, mais personne dans cette équipe ne peut remplacer Davis et sa faculté à pouvoir étirer les défenses, d’autant qu’il manque aussi Kyle Kuzma…
Domantas Sabonis en patron
Les Pacers sont passés devant (74-67) et les hommes de Frank Vogel souffrent dans ce 3e acte. Mais la rentrée de l’indispensable et énergique Alex Caruso va remettre de l’élan dans l’attaque des Angelinos. L’arrière remplaçant score à 3-points puis sert Bradley pour un lay up dans le trafic pour égaliser. D’un panier acrobatique, Aaron Holiday lui répond et Indiana attaque le dernier quart-temps avec deux points d’avance (78-76).
Remarquable tout au long de ce match, Domantas Sabonis s’envole claquer un énorme dunk pour mettre le feu à la salle (86-81). En face, Rajon Rondo continue d’organiser le jeu des Lakers avec altruisme mais Holiday à la suite d’une nouvelle action collective de grande classe permet aux siens de rester en tête (91-86).
Moins en vue qu’en première mi-temps, LeBron James reprend le match à son compte et directement, on voit la différence dans le jeu. Son lay up avec la faute puis ses deux passes pour Caruso et Danny Green à 3-points redonnent l’avantage aux Lakers à l’approche du money time (98-95). C’est encore lui poste bas qui trouve Howard pour un magnifique alley oop… Le King a parlé et les Lakers attaquent le money time avec deux possessions d’avance (100-95).
Malcolm Brogdon, l’homme du money time
Toute la salle pense que LBJ a mis fin au suspense, sauf Brogdon. L’ancien rookie de l’année, venu dans l’Indiana franchir un cap, va tout simplement éclabousser le money time de sa classe et de son sang-froid. Il va inscrire 7 des 10 derniers points de son équipe. Trois actions de grande classe qui démontrent bien qu’il a l’étoffe pour être un des leaders offensifs de cette équipe, voire un des meilleurs arrières de la NBA.
Les Lakers se sont écroulés dans cette fin de rencontre à l’image de cette dernière possession où Rondo prend un tir à 3-points alors qu’il était entouré d’autres joueurs plus aptes à prendre ce genre de tir. Mais peu importe, Indiana n’aura jamais lâché et méritent d’être la 4e équipe à faire tomber les Lakers, et la première à domicile depuis 15 matches (105-102). Pour les Lakers, la suite sera toute aussi compliquée puisqu’ils se rendent à… Milwaukee.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.