Quand Trae Young est aussi bouillant, il n’y a pas grand-chose à faire…

C’est la mine déconfite que Bruce Brown s’est présenté devant les journalistes à l’issue de la défaite des siens à domicile contre les Hawks de Trae Young, sur qui il défendait, et qui lui a mis une bonne partie de ses 38 points (11/18 aux tirs) dont 16 dans le premier quart. 

« Trae est un super scoreur, il sait aussi distribuer, il a fait un bon match » reconnaît le Piston.

Sa défense était-elle soft, adjectif employé par Dwane Casey ? « Je suis d’accord » répond Bruce Brown. « Je ne l’ai pas pris assez tôt, il a marqué 16 points dans le premier quart. Ça ne se reproduira plus. J’ai hâte de le retrouver dans quelques semaines. » Comme l’a prévenu Dwane Casey, il faudra alors être plus pressant sur les prises à deux, même si le meneur a réponse à tout : hier, il a marqué deux 3-points depuis le logo, et a profité des espaces qu’il a lui-même créés pour distribuer 9 passes décisives.

« Les équipes vont venir à deux sur Trae sur les pick-and-roll » rappelle Lloyd Pierce. « Il est notre point de fixation en attaque. On en a déjà parlé des millions de fois, trois des cinq équipes qu’on a joué en présaison l’ont fait. C’est ce qu’on fait après ça qui est important. »

Carte blanche à ceux qui ont la main chaude

Des réflexions qui n’ont presque pas lieu d’être quand il a la main chaude. « Quand il y en a deux qui rentrent, j’ai le sentiment de trouver mon rythme » décrit-il. « J’essaie de bosser mon jeu pour avoir le meilleur tir possible à chaque fois. Si je continue à faire ça, je serais efficace et je progresserais. »

Et quand il est « on fire » , la consigne est simple : continuer de shooter. « On avait prévu de le faire sortir plus tôt » confie Lloyd Pierce. « Mais on en avait parlé lors du coup de chaud de Vince contre les Knicks : il faut se débrouiller pour donner la balle à celui qui a la main chaude. Trae aurait dû sortir à huit minutes de la mi-temps, mais on l’a laissé. Tu ne peux pas casser ce genre de momentum, de série. »

Un momentum qui résulte tout de même d’un travail d’équipe, assure le coach. « Après, c’est parce que notre attaque tournait bien aussi. Je ne crois pas qu’il ait fait quoi que ce soit d’exceptionnel. Il a joué au basket, il a pénétré, il a tiré de loin, on a mis nos systèmes en place, le spacing était bon. C’est le plus important : rester organisé et trouver le joueur ouvert. Il était le joueur ouvert ce soir. »

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