Avec dans un premier temps les arrivées successives de Joel Embiid et Ben Simmons, puis la courte expérience de Jimmy Butler et désormais les intégrations de Josh Richardson et Al Horford, les dernières saisons ont été dynamiques à Philadelphie, l’équipe changeant quasiment tous les ans de visage.
Forcément, quand les Sixers affrontent en présaison le Magic qui, lui, a décidé de jouer la carte de la stabilité après une bonne saison 2018-2019, Brett Brown est quelque peu jaloux.
« C’est inestimable », estime le coach des Sixers. « Quand on a le même coach avec les mêmes joueurs ou presque, on prend les devants sur beaucoup de choses. Ça fait partie de mes défis car on a de grosses attentes ici, et du talent, mais on n’a pas une grosse continuité. Le talent ne peut pas tromper le temps. On a toujours besoin de temps. Je respecte la décision prise par le Magic de persévérer avec son groupe et son coach. »
Brett Brown a connu ça « pendant douze ans à San Antonio », quand il était assistant chez les Spurs, ce modèle de stabilité, sans jamais vraiment le vivre à Philadelphie encore.
Sans doute qu’il le regrette un peu, surtout qu’il est conscient d’être à un poste sous haute pression.