À partir de cette saison, les coaches NBA pourront imiter Rafael Nadal ou Serena Williams en demandant un « challenge » après un coup de sifflet d’un arbitre. Cette nouvelle règle, testée en G-League, a fait son apparition lors du match de présaison entre les Clippers et les Rockets, et c’est Mike D’Antoni, deux minutes avant la mi-temps, qui s’est plaint d’un passage en force sifflé contre James Harden.
À quelques mètres, Doc Rivers n’en pas cru ses yeux, et Mike D’Antoni lui a répondu : « Il faut bien que quelqu’un soit le premier… » Ce fut donc le coach de Houston, et finalement il a eu tort puisque les arbitres ne sont pas revenus sur leur décision.
« Mike avait dit qu’il voulait être le premier, et il m’a battu sur le fil » racontera Doc Rivers après le match. « On avait fait un concours, et il a gagné. En fait, pour être honnête, j’avais oublié… »
À utiliser pour une faute d’un joueur majeur ?
Si Mike D’Antoni a choisi de l’utiliser sur cette action, c’est parce que les Rockets étaient dans le bonus. Si les arbitres avaient inversé la décision, James Harden aurait ainsi récupéré des lancers. « C’est facile de se tromper… Ça demandera un peu d’adaptation, et ça prendra du temps pour s’y habituer » explique le coach de Houston à ESPN. « On n’avait pas le flux régulier d’informations qu’on aura en saison régulière. Ils m’avaient dit que j’étais autorisé à l’utiliser ».
Rappelons que les coaches ont le droit à un challenge par match, et qu’il leur faut le choisir judicieusement. Mike D’Antoni comme Doc Rivers ont expliqué que leurs assistants, experts en stats 2.0, leur avaient expliqué que ce n’était pas forcément nécessaire de le garder pour les fins de match.
« C’est quelque chose qui va prendre un peu de temps pour qu’on s’y habitue, et pour savoir quand l’utiliser » confirme le coach des Clippers. « Ce que je crois, c’est que nous allons l’utiliser en première mi-temps si l’un de nos meilleurs joueurs commet une faute. On peut l’utiliser si on est sûr que la faute lui sera enlevée. Les statisticiens diront qu’on devrait l’utiliser quand on veut, mais je ne suis pas d’accord avec ça. On verra comment ça se passe ».