26ème défaite de suite pour Cleveland…

Dans le film La Haine, le héros se répète « Jusqu’ici tout va bien » tandis qu’il raconte l’histoire d’un homme qui chute d’un immeuble de 50 étages…

A Cleveland, c’est un peu différent. L’équipe n’en finit plus de creuser sa tombe et « jusqu’ici tout va très mal ».

Opposés aux Pistons, qui semblaient une cible parfaite pour stopper leur série de défaites, les Cavs touchent le fond, et s’inclinent pour la 26ème fois d’affilée.

Et cette fois-ci, Byron Scott a perdu son calme.

« J’en suis malade, lâche-t-il après le match. J’accepte la défaite lorsque l’on se donne à fond, comme c’était le cas depuis plusieurs semaines. En revanche, c’est vraiment difficile à avaler lorsque je constate que mes joueurs ne sont pas prêts à jouer. Ce sont des professionnels, et ce soir, ils ont joué sans fierté. J’espère que chacun rentrera chez lui et qu’il pourra se regarder dans une glace… « 

Pas prêts à jouer, et sans aucun orgueil.

Pourtant, lorsqu’on reste sur 25 revers de suite et qu’on n’a plus gagné depuis le 18 décembre, on se met minable sur le terrain. Et ce n’est donc pas le cas…

« Moi aussi, ça me rend dingue, explique Daniel Gibson, un des seuls à surnager. Perdre comme ça, ce n’est pas acceptable. »

Un revers 103-94 au score en trompe-l’oeil. Les Cavs n’étaient pas là. Absents. Sans envie. Et Detroit n’a pas même eu à forcer son talent.

Résultat, une 26ème défaite de suite. C’est un record égalé dans le sport US, et peut-être qu’il sera battu lors du prochain match face aux Clippers.

Ensuite, dimanche, il y aura cette rencontre face à Washington, une équipe qui n’a toujours pas gagné le moindre match à l’extérieur. Une rencontre entre les deux équipes les plus nulles de la côte Est, et qui pourtant va intéresser le plus grand monde.

« Cela peut vous paraître dingue, mais je vais regarder ce match, annonce Tracy McGrady. Je ne souhaite à personne de vivre de telles séries de défaites mais je serai impatient de voir quelle série va s’arrêter ce soir-là… »