En conservant Ryan Saunders sur leur banc, les dirigeants des Wolves ont comblé leur meilleur joueur, Karl-Anthony Towns.
L’intérieur All-Star est en effet dithyrambique sur son jeune coach, se permettant de glisser un petit tacle à son prédécesseur, Tom Thibodeau.
« Je suis très heureux d’avoir un grand front office », explique sur une radio locale celui qui est surnommé KAT. « On a un grand coaching staff, le meilleur possible en terme de talent, d’expérience et de culture. Notre coach est excellent pour motiver et communiquer. La culture qu’on essaie de construire ici est spéciale. Je suis comblé aussi d’y accueillir et d’y introduire Jarrett Culver. Je ne pense pas que la situation précédente aurait été bénéfique pour lui. »
Les méthodes rigides, à l’ancienne ainsi que le comportement obsessionnel de l’ancien coach des Bulls n’est pas, selon Towns, adapté pour des jeunes joueurs, comme le sixième choix de la dernière Draft. Il ne permet pas un épanouissement suffisant.
« C’est un développement à base d’irrespect et de claque dans le visage. Je veux m’assurer qu’il y ait un développement non seulement sportif, mais aussi humain. C’est ce qu’on fait ici. Avec Ryan, on veut que la culture ne soit pas uniquement sportive. C’est aussi une atmosphère familiale, pour construire les personnalités, les caractères. Cela va au-delà du basket. »