« L’occasion de mettre une bannière dans cette salle ? Vous n’êtes pas un compétiteur si vous ne voulez pas ça. »
David Fizdale ne peut pas être plus clair. Même si ce discours ne suffit pas à attirer les plus grandes stars, encore cet été sans doute, il est toujours aussi séduisant sur le papier.
Les Knicks restent une franchise mythique et ils rêvent d’un troisième titre, après ceux de 1970 et 1973. L’espoir effleuré en 1994 et 1999 l’a rappelé : gagner à New York, c’est différent de gagner ailleurs.
« Je sais à quoi ressemblerait le fait de gagner dans cette ville et à quel point ce serait important », explique le président, Steve Mills. « J’étais assis avec ma femme et ma fille au match des Rangers quand ils étaient en finale, pour la Stanley Cup (2014, perdue contre Los Angeles). Et je me suis dit que c’était une énorme chance mais elle ne serait rien en comparaison d’une Finals avec les Knicks. On veut offrir une équipe championne à New York. En tant que gamin de cette ville, si on peut le faire, ce serait terriblement excitant. C’est dur mais excitant. »
Pour l’histoire de la NBA bien sûr, mais aussi pour les joueurs concernés. L’histoire d’amour entre la ville, ses fans et ses grands joueurs comme Patrick Ewing, John Starks, Willis Reed ou Walt Frazier est toujours très forte. En dehors des parquets de basket aussi puisque Lawrence Taylor en NFL ou Derek Jeter en LMB le prouvent également.
« C’est la capitale mondiale du basket », poursuit Steve Mills. « Venir ici et gagner ? Cette ville est affamée de gagner un titre qui compte dans le basket. Je ne pense pas qu’il y ait un meilleur endroit pour construire un héritage et devenir une icône pour l’éternité. »