C’est avec une référence à Jürgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool qui a renversé le FC Barcelone en demi-finale de la Ligue des Champions, que Steve Kerr a rendu hommage à ses joueurs. Le coach des Reds avait ainsi expliqué que ses hommes avaient été « des putains de géants » après leur victoire, et le technicien des Warriors a repris le terme pour qualifier ses joueurs. Il fallait en effet être des « putains de géants » pour encaisser la blessure de Kevin Durant et le retour des Rockets.
On a alors vu le caractère de Stephen Curry, bien limité depuis le début de la série et très maladroit depuis le début du match. Alors qu’il était à 9 points à 1/8 de loin au moment où son coéquipier s’est blessé, le meneur a réagi avec 16 points à 2/3 de loin ensuite, pour permettre aux Warriors de résister à James Harden et compagnie.
Mais le double MVP n’aurait rien pu faire sans son éternel compagnon, Klay Thompson, auteur d’un énorme début de match avec de se faire plus discret en attaque tout en continuant de faire le boulot en défense. L’autre « Splash Brother » a toutefois été précieux en fin de match, avec des paniers cruciaux pour résister à la pression de Houston, dont cet ultime layup.
L’arrière termine avec 27 points à 11/20 au tir, dont 5/10 à 3-points, en 45 minutes sur le parquet.