Qu’est-ce qui fait de Dirk Nowitzki un franchise-player ? Sa faculté à produire de façon constante soir après soir. Le fait que l’on puisse lui donner le ballon dans les moments importants bien sûr. Mais surtout la confiance qu’il insuffle à ses coéquipiers.

Sans lui, on avait aperçu des Mavericks perdus, qui refusaient beaucoup de shoots. Lorsqu’il est là, ses coéquipiers semblent n’avoir peur de rien. Largement devant à l’issue du premier quart-temps, Dallas a vu revenir des Rockets en furie qui recollaient à un petit point dans la dernière minute. Avant que J.J. Barea ne scelle la victoire des siens (111-106).

Tout avait pourtant bien commencé pour les hommes de Rick Carlisle. Tyson Chandler contrôlait la peinture face à des Rockets limités en taille alors que Dirk Nowitzki lançait les siens offensivement.

Houston perdait beaucoup de ballons, ce qui profitait largement à leurs adversaires chez qui tout le monde se régalait. Fatigués, Kevin Martin & Co. avaient bien du mal à résister à l’adresse adverse.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas être prêts, » expliquait Rick Adelman à la fait du match. « Je ne sais pas pourquoi il nous a fallu tant de temps pour nous réveiller. »

Personne ne le sait. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agissait plus de la même équipe de Houston au retour des vestiaires. La défense se faisait plus sévère tandis que les systèmes étaient mieux exécutés. Du coup, les shoots extérieurs commençaient à rentrer.

Houston se rapprochait timidement, pas de quoi pourtant inquiéter les hôtes du jour. Mais Lui Scola enfilait alors son costume de superman. Dans le dernier quart-temps, l’intérieur argentin recevait ainsi tous les ballons et faisait parler sa technique. Scorant à outrance, récupérant pas mal de rebonds, il effrayait Dallas en portant les siens à un petit point à une minute du terme.

Mais la confiance n’a jamais totalement quitté les Mavericks. Et J.J. Barea a une nouvelle fois profité d’un écran en haut de la raquette pour créer l’espace et tirer. Ça rentrait et c’était fini quelques secondes après, lorsque Scola ratait son tir. Pour une fois.

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