Incroyable et très étrange fin de match à New Orleans, entre les Pelicans et les Suns.
Il reste 7.7 secondes à jouer, les Pelicans viennent de récupérer la balle et ils mènent de trois points. Ils demandent alors un temps-mort, c’est le dernier. Sur la remise en jeu, Elfrid Payton semble bloqué et ne trouve pas de coéquipier libre, et il fait donc signe aux arbitres qu’il veut prendre un temps-mort.
Alvin Gentry se précipite pour éviter qu’Elfrid Payton ne prenne un temps-mort…
Alvin Gentry se précipite alors pour ordonner à son joueur de ne pas le prendre. Il est « sauvé » par les arbitres puisqu’une violation des cinq secondes est sifflée.
« Je pensais prendre un temps-mort », raconte le meneur. « C’est terrible à dire, mais je ne savais pas qu’on n’avait plus de temps-mort. C’est la vérité. Je ne savais pas. Les cinq secondes sont arrivées avant mon temps-mort. J’ai été informé après qu’on était à court de temps-mort. Tout le monde était au courant, surtout après cette action. »
Première erreur de communication. La seconde arrive dans la foulée puisque le banc des Pelicans glisse l’idée de faire faute pour que les Suns aillent sur la ligne des lancers-francs, afin d’éviter un panier primé qui serait synonyme d’égalisation. Le message ne parvient pas aux joueurs et c’est Josh Jackson qui réussit le panier décisif.
… puis en demande un !
Le chronomètre affiche 1.1 seconde à jouer. Et c’est là qu’Alvin Gentry demande un temps-mort, alors même qu’il savait quelques secondes auparavant qu’il n’en avait plus !
Résultat : il imite Chris Webber, auteur connu de cette grosse bourde en finale universitaire 1993.
« Je l’ai demandé oui », reconnaît Alvin Gentry. « C’est de ma faute. Je pensais qu’il en restait un. On disait qu’il en restait un alors que ce n’était pas le cas. Tout est de ma faute, j’en prends la responsabilité. »
Un manque de communication général
Pourquoi et comment le coach des Pelicans a-t-il fait une pareille bourde ? A-t-il eu une absence ? Ce temps-mort fut-il un simple réflexe, un geste mécanique ? Ou s’agit-il d’un « tanking » finalement bien réalisé ?
Les arbitres sifflent en tout cas une faute technique aux Pelicans. Devin Booker ne se manque pas et inscrit le lancer-franc. Les Suns récupèrent en plus la possession suivante et plient la rencontre avec un nouveau passage sur la ligne, par Josh Jackson. New Orleans ne pouvait pas perdre le match à 7.7 secondes du terme et l’a finalement perdu…
« Tout le monde était un peu perdu », estime Julius Randle pour expliquer cette fin de match très décousue. « On doit être meilleur dans notre compréhension du score, des fautes, des temps-morts. Ce n’est pas la faute d’une personne, c’est tout le monde, c’est toute l’équipe. On aurait pu mieux communiquer. »
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