Né le 11 mars 1993 à Chicago, Anthony Davis était beaucoup trop jeune pour vivre pleinement les années de gloire de Michael Jordan avec les Bulls. Il en a donc entendu parler par procuration, mais impossible de passer à côté de la légende quand on grandit dans la ville de ses exploits.
« Je n’ai pas eu la chance de le voir jouer, mais j’en ai entendu parler par mon père, mes oncles, mes cousins », raconte l’intérieur. « Ils n’avaient que Jordan à la bouche. Je n’ai vu que des cassettes de lui, mais l’amour de la ville pour lui est surréaliste. Ce qu’il a fait pour la ville et les Bulls ne sera jamais répété. Ma famille est fan des Bulls, et ils parlaient constamment de Jordan. »
Comme tout gamin de « Windy City » avec un ballon de basket dans les mains, il est passé en pèlerinage par le United Center. « J’ai été voir quelques matchs des Bulls et j’ai vu sa statue. C’est la chose la plus proche de Jordan que j’ai vue plus jeune. Donc j’ai pris une photo avec la statue. »
Muet face à l’idole de Chicago
Puis en 2011, lycéen, Anthony Davis a l’occasion de rencontrer le mythe après le Jordan Brand Classic où il avait brillé avec un trophée de MVP partagé mais mérité (29 points, 11 rebonds et 4 contres). Alors qu’il peut parler à l’ancien sextuple champion NBA, l’Unibrow reste aphone.
« C’est Michael Jordan et c’est la première fois que je le vois et que je lui parle. Il m’a demandé si j’avais une question. J’en avais tellement. Mais je n’ai pas réussi à dire quelque chose. Je n’ai rien demandé car j’étais impressionné. Je n’ai donc jamais eu de discussion avec Jordan. Jamais. J’aimerais lui parler. »
Ce sera sans doute chose faite ce week-end à Charlotte.